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Le gouvernement de François Legault s’est entendu avec la congrégation des Sœurs de la Charité de Québec pour l’achat de 203 ha de terres agricoles situées en plein cœur de la ville. Le site accueillera au cours des prochaines années un projet de parc d’innovation agricole.
« L’objectif de garder la vocation agricole des terres des Sœurs de la Charité de Québec est maintenant atteint, s’est réjoui le ministre de l’Agriculture, André Lamontagne. Pour assurer et préserver leur rôle, nous devions poser ce geste. Cette acquisition constitue la pierre d’assise pour concrétiser le futur projet d’agroparc qui sera un legs inestimable pour les générations futures. »
Le montant de la promesse d’achat s’élève à 28,7 M$, ce qui correspond à la valeur des superficies au rôle d’évaluation de la Ville. L’acquisition permettra de protéger 96 % de la superficie des terres des Sœurs de la Charité. Cela représente 4 % de la zone agricole de Québec. Environ 75 % des 203 ha protégés sont des sols d’une excellente qualité agronomique.
La vente devrait être formellement conclue d’ici la fin de l’été 2022. Au cours des prochains mois, le projet d’agroparc fera donc l’objet de consultations auprès de partenaires, notamment de la Ville de Québec, d’experts et de la population en général. L’objectif est qu’il soit axé sur l’autonomie alimentaire, l’enseignement, la recherche et la préservation de l’héritage historique des lieux. À l’automne, le ministre Lamontagne avait mentionné vouloir s’inspirer des initiatives de l’Intervale Center au Vermont et d’un parc de Sabadell en Espagne.
Rappelons que les superficies avaient été rétrocédées aux Sœurs de la Charité en 2020, après l’abandon d’un projet de miniville de 6 500 unités résidentielles porté par le promoteur Michel Dallaire et appuyé par l’administration Labeaume. Le gouvernement avait refusé à deux reprises de modifier la vocation agricole de cette zone enclavée de l’est de la ville.