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À la suite d’un incendie ou quand des transformations s’imposent, une remise à niveau des bâtiments agricoles est souvent nécessaire.
Dans le cas de reconstruction à la suite d’un incendie, on demandera, par exemple, à l’agriculteur de compartimenter l’entretoit pour éviter la propagation des flammes dans l’éventualité où un feu s’y déclare, souligne Richard Deslandes, président de Constructions Deslandes.
Il n’y a pas que lors d’un incendie que des travaux de modernisation soient requis. Il arrive que des assureurs demandent une mise à niveau des systèmes électriques ou encore que des agriculteurs doivent effectuer certains travaux afin de répondre aux normes, ajoute M. Deslandes. Son entreprise se fait un devoir de demeurer au fait des dernières réglementations en vigueur entourant la mise aux normes des bâtiments et des nouvelles exigences en matière de bien-être animal.
Le domaine agricole représente entre 30 % et 40 % des projets confiés à Constructions Deslandes qui œuvre aussi dans le commercial et le résidentiel.
Construire plutôt que rénover
Les producteurs laitiers savent bien que des vaches à l’aise sont plus productives et certains décident de convertir leur ferme à la stabulation libre qui demande plus d’espace pour les vaches, ajoute Christian Lemay de la firme de génie-conseil Consultants Lemay & Choinière inc.
Dans certains cas, il en coûte aussi cher pour rénover un vieux bâtiment que pour en loger un neuf, souligne M. Lemay; d’autant plus, dit-il, que dans le cas d’une rénovation, « on doit vivre avec les contraintes de l’ancien bâtiment. » Lors d’une conversion à la stabulation libre, plusieurs agriculteurs vont loger un nouveau bâtiment et conserver l’ancien pour les génisses ou les vaches taries. L’ajout de robots de traite nécessitera également d’accroître l’espace. La gestion des fumiers peut, elle aussi, être un incitatif à effectuer des travaux de mise à niveau des bâtiments, selon M. Lemay. Christian Lemay ajoute qu’une firme d’ingénierie permettra une bonne planification des besoins du producteur et une estimation budgétaire. La firme s’occupera aussi de l’aspect légal, des demandes de permis auprès de la municipalité et du ministère de l’Environnement et fournira les plans et devis à l’entrepreneur en construction.
La prévention est de mise
La prévention demeure une bonne façon d’éviter des ennuis et de réduire les coûts. « Peu de gens le font, mais on devrait inspecter sa toiture de tôle tous les ans », suggère Christian Poirier, directeur des ventes et des achats chez Tôle Vigneault. M. Poirier recommande d’utiliser de l’acier galvanisé prépeint qui est garanti une bonne trentaine d’années contre la perforation. Dans le cas d’une porcherie où il y a des émanations toxiques, la durée peut être moindre, souligne-t-il toutefois. L’agriculteur a toujours intérêt à choisir la qualité, ajoute M. Poirier, même pour le choix des vis.