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SAINT-JOSEPH-DU-LAC — « Le problème dans beaucoup d’entreprises, c’est qu’on n’écrit pas ce qu’on pense qui doit être fait par nos employés et on croit que ceux-ci devraient le savoir sans avoir besoin de leur dire », déplore Julie Hubert, copropriétaire avec son conjoint Éric Lafrance des Vergers Lafrance.
C’est notamment pour régler des problèmes de communication et d’organisation du travail que ces derniers ont doté leur entreprise d’un plan stratégique.
Ce document, d’une trentaine de pages, est le fruit d’un travail sérieux, qui a permis de préciser la mission de leur entreprise, les orientations à mettre en œuvre et les priorités d’action selon chacune des divisions avec des délais de réalisation.
Il faut dire qu’avec 25 employés en basse saison et 130 en haute saison, ces pomiculteurs devaient prendre des mesures pour voir à la cohésion de tous et assurer le développement de l’entreprise. Ce sont les travailleurs qui s’occupent de l’accueil des 100 000 visiteurs, qui viennent aux Vergers chaque année. Ceux-ci comptent 13 000 arbres qui donnent 20 variétés de pommes différentes, 15 cidres et prochainement quelques spiritueux, qui seront en vente dans les magasins de la SAQ. Comme si ce n’était pas suffisant, l’entreprise exploite également une petite érablière de 1 600 entailles.
Selon Marie-Josée Lajeunesse, la coordonnatrice générale des Vergers Lafrance, les employés ont été rencontrés et on les a écoutés. L’entreprise s’est aussi fait aider par des consultants externes. L’élaboration du plan stratégique a mené à la création de postes clés au sein de l’équipe de travailleurs. On a nommé des responsables du contrôle de la qualité, des opérations, de la recherche et développement, de la communication et du marketing, de la boutique, des cuisines, etc. On a ainsi augmenté le nombre de postes permanents.
« Le plan stratégique permet à chacun aujourd’hui de savoir qu’il a sa place dans l’entreprise, quelle est sa mission et sa vision, et ce que l’avenir réserve à son poste. Ça favorise la mobilisation et le goût de travailler en équipe, dit la jeune femme. Avec un document écrit, ça permet d’exprimer clairement où s’en va l’entreprise. »
Des rencontres et des repas sont organisés régulièrement avec le personnel permanent pour échanger. On distribue un journal, Le Petit Lafrance, dans lequel on souligne les anniversaires, les promotions et les parutions, qui parlent des Vergers dans les médias. Autant d’initiatives qui contribuent à la bonne communication.
« Nos employés sont fiers de travailler ici parce qu’ils croient en nos produits, en l’entreprise et en ses entrepreneurs », conclut Julie Hubert.
Les Vergers Lafrance ont été sélectionnés par le Centre d’emploi agricole de la Fédération de l’UPA d’Outaouais-Laurentides pour représenter cette région dans le cadre de Ma ferme, mon monde, la bonne idée en gestion des ressources humaines, une initiative d’AGRIcarrières.