Ce contenu est réservé aux abonné(e)s.
Pour un accès immédiat,
abonnez-vous pour moins de 1 $ par semaine.
S'abonner maintenant
Vous êtes déjà abonné(e) ? Connectez-vous
Quatorze femmes issues du milieu agroalimentaire se sont classées dans le palmarès des 100 entrepreneures québécoises qui changent le monde de l’organisme Femmessor.
Au palmarès
|
Une proportion intéressante pour les organisateurs, qui se sont donné pour mission, depuis un an, de faire rayonner les femmes de ce secteur traditionnellement masculin.
Lorsqu’elle a entendu son nom au micro virtuel, la copropriétaire des Serres Gatineau, Caroline Chénier, a tout de suite eu le syndrome de l’imposteur. « Je me disais qu’ils m’avaient choisi parce qu’ils n’avaient pas eu 100 participantes, mais après, quand je me suis rendu compte qu’ils en avaient choisi une sur quatre [parmi 392 candidatures], j’étais très fière d’avoir participé », dit-elle.
Pour déposer sa candidature, son entreprise devait répondre à l’un des 17 objectifs de développement durable fixés par l’Organisation des Nations unies. « On répondait à l’un des premiers objectifs, qui était de nourrir les gens avec des produits de qualité qui ont poussé localement et de manière durable », explique Mme Chénier. Aux risques de paraître cliché, la productrice avoue avoir acquis l’entreprise il y a un an dans le but de changer le monde, « avec un grand M ».
Comme les 99 autres nommées, Caroline Chénier participera à une campagne de visibilité orchestrée par la Banque Royale du Canada. De décembre 2020 à mars 2021, son portrait et celui de son entreprise seront partagés sur le Web et les réseaux sociaux, publiés dans un bookzine hors-série de Coup de Pouce, et enregistrés dans une série de baladodiffusions.
L’agroalimentaire dans la mire
Véronique Dargis, directrice du rayonnement des affaires de Femmessor n’est pas surprise de voir ces 14 agroentrepreneures nommées dans le palmarès. « L’agroalimentaire est un domaine où les femmes sont encore sous-représentées, donc on avait l’ambition d’aller chercher des femmes de ce secteur-là », a-t-elle indiqué. Son organisme a créé un comité exclusivement dédié à l’agroalimentaire, il y a un an, pour adapter l’offre de services de l’organisation aux réalités de l’entrepreneuriat de cette industrie.
Le ratio de 14 sur 100 réjouit également la présidente des Agricultrices du Québec, Jeannine Messier. Son organisation a par ailleurs lancé récemment le projet Dimension E, un service d’accompagnement aux entrepreneures agricoles qui référera les femmes d’affaires vers des organismes de financement tels que Femmessor.