Ce contenu est réservé aux abonné(e)s.
Pour un accès immédiat,
abonnez-vous pour moins de 1 $ par semaine.
S'abonner maintenant
Vous êtes déjà abonné(e) ? Connectez-vous
Le météorologue André Monette affirme qu’octobre sera plus chaud que la normale dans plusieurs régions, mais ce combat entre les masses d’air chaud et froid engendrera plus de précipitations que la moyenne pour ce mois.
« Edmonton vient de battre un record de neige. Ce dôme d’air froid provenant de l’Ouest canadien et du Grand Nord québécois glissera sur nous au début d’octobre, mais ne réussira pas à s’installer confortablement », analyse-t-il. Lors de la deuxième semaine d’octobre, la chaleur provenant des États-Unis fera augmenter le mercure au-dessus des normales de saison pour le sud du Québec. « Les régions plus au nord atteindront au moins leurs normales », résume le chef de service – météorologie chez MétéoMédia.
En d’autres mots, il ne prévoit pas de gel pour la première portion du mois, mais plutôt un été des Indiens. D’ailleurs, rappelons que pour que l’on puisse parler d’été des Indiens, le mercure doit minimalement dépasser de 5 °C la moyenne de saison, et ce, pendant au moins trois jours durant lesquels il y aura un minimum de pluie, soit moins de 5 mm.
Le retour du dôme
Le dôme d’air froid reviendra en force vers le 22 octobre, entraînant des épisodes de gel et des accumulations de neige dans les secteurs plus au nord. Cette vague de froid ne devrait pas durer longtemps; le météorologue prévoit un réchauffement pour la fin du mois. Ces contrastes seront propices à la création d’une « autoroute de dépressions » traversant le Québec, dit André Monette, qui précise que des minitempêtes automnales pourraient en résulter.
Retour sur septembre
La sécheresse s’est poursuivie pour l’Est-du-Québec, incluant la région de Chaudière-Appalaches. À vrai dire, toute la rive sud du fleuve, de la Montérégie jusqu’en Gaspésie, a enregistré un déficit de précipitations, à part certaines localités touchées par des orages forts. Seules l’Abitibi et la Côte-Nord, où il est tombé deux fois plus de millimètres d’eau par endroits, ont reçu plus de pluie qu’à l’habitude.
Par ailleurs, septembre 2018 a failli être le plus chaud de l’histoire, mais les derniers moments du mois et ses nuits particulièrement froides ont mis fin aux possibilités de record. Malgré la température clémente, un premier gel au sol a cependant été enregistré dans plusieurs régions, le 24 septembre.