Ce contenu est réservé aux abonné(e)s.
Pour un accès immédiat,
abonnez-vous pour moins de 1 $ par semaine.
S'abonner maintenant
Vous êtes déjà abonné(e) ? Connectez-vous
La structure de l’étable où le travailleur agricole a péri après s’être coincé le cou, l’été dernier à Lambton, n’était pas sécuritaire, conclut la Commission des normes, de l’équité, de la santé et de la sécurité du travail (CNESST).
Le matin du 18 août 2018, Benchen Adonias Bala Lopez, d’origine guatémaltèque, s’occupait de la traite des vaches à la Ferme Donold Lapointe et Fils. Pendant qu’il terminait la traite du deuxième groupe de bêtes, son collègue préparait le troisième groupe dans un autre secteur du bâtiment.
Étant donné que M. Bala Lopez mettait plus de temps qu’à l’habitude pour revenir aider son collègue, celui-ci est retourné dans l’aire d’attente des vaches. C’est là qu’il a trouvé la victime « coincée au niveau du cou, entre le poteau de la barrière mécanique servant à pousser les vaches vers la salle de traite et le poteau de la structure de l’aire d’attente. Il a actionné la barrière pour dégager son collègue, alors inconscient », lit-on dans le rapport de la CNESST.
Malgré l’arrivée des secours sur les lieux et les manœuvres de réanimation, le décès de M. Bala Lopez a été constaté le jour suivant à l’hôpital.
Causes et recommandations
Selon la CNESST, les zones de coincement créées lors du déplacement de la barrière mécanique dans l’aire d’attente des vaches ont entraîné la mort du travailleur, d’autant plus qu’il circulait dans cette dernière lorsque la barrière était en mouvement.
La CNESST a donc interdit à l’employeur d’utiliser la barrière jusqu’à ce que des correctifs soient apportés pour éliminer les zones de coincement à l’entrée et à la sortie de l’aire d’attente des vaches. L’organisme recommande notamment d’installer des protecteurs fixes afin de rendre ces zones incessibles.
Par ailleurs, des démarches sont en cours auprès du fabricant de la barrière mécanique et de l’installateur pour éviter d’autres accidents. Les fournisseurs sont invités à mettre en place des moyens rendant impossible l’accès aux zones dangereuses.
Pour voir la vidéo de la reconstitution : bit.ly/reconstitution_CNESST