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Le chef du service de météorologie chez MétéoMédia, André Monette, estime que dans l’ensemble du Québec, le mois d’août affichera un niveau de précipitations sous la normale pour cette période de l’année, une prévision qui ne plaira pas aux cultures qui ont déjà soif.
« La première semaine d’août sera chaude et humide, ce qui devrait apporter des précipitations sous forme orageuse. Mais vers le 7 août, il y a aura une cassure, c’est-à-dire l’arrivée de temps plus frais et sans pluie, qui devrait durer de 10 à 12 jours », anticipe M. Monette.
Un creux atmosphérique traversera alors le Québec, en partant de l’Ontario jusqu’aux Maritimes. Durant cette période, les températures ne devraient pas dépasser les 24 °C et les nuits seront plus fraîches, précise le météorologue. La capacité de ce creux atmosphérique à bloquer la chaleur provenant des États-Unis dictera le patron météorologique pour une bonne partie du mois d’août. La période plus fraîche et sans pluie pourrait soit s’étirer jusqu’à la fin d’août ou être écourtée, mais certains indices laissent croire au météorologue qu’elle s’étirera.
Retour sur juillet
« On a finalement eu en juillet la chaleur qu’on attendait tant », constate M. Monette, faisant allusion au printemps particulièrement tardif que le Québec a connu. La chaleur a dominé tout le mois de juillet, avec des températures au-dessus des normales de saison. Les régions de l’Outaouais, de Montréal, de la Montérégie et de l’Estrie ont même cumulé une moyenne des températures de 2 °C de plus qu’à l’habitude. « La chaleur s’est un peu moins rendue dans l’est du Québec. Ces régions ont eu 0,5 °C de plus que leurs normales de saison », nuance le météorologue.
Le mois de juillet 2019 n’a pas fracassé de record, mais figure parmi les plus secs jamais enregistrés, note M. Monette. « Toutes les régions du Québec, sauf l’Estrie, ont compilé un niveau moindre de précipitations qu’à l’habitude », indique-t-il. Au moment de mettre sous presse, le 26 juillet, la station météorologique de Mont-Joli au Bas-Saint-Laurent avait reçu seulement 45 mm de pluie comparativement aux 90 mm habituels durant le mois de juillet. La situation était encore pire à Québec, où 45 mm étaient tombés au lieu de 125 mm. « C’est énorme! » commente M. Monette.
Ce dernier fait remarquer que peu d’épisodes de temps violent et de grêle ont marqué le mois de juillet, à l’exception d’une microtornade dans la région de Lanaudière.