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Cet été, trois nouveaux lieux de vente en plein air ouvrent leurs portes, alors que le marché Godefroy de Bécancour prend de l’expansion.
« La saison s’annonce très bonne, assure la directrice générale de l’Association des marchés publics du Québec (AMPQ), Solange Fullum. Il y aura au moins 88 marchés, en plus des kiosques de quartier et des stands de fleurs. »
Parmi les nouveaux venus, on compte les Halles du quai de Saint-Armand, ainsi que les marchés de Longueuil et Marieville. Ces derniers sont déjà en activité, l’un sept jours sur sept et l’autre le samedi seulement. Le marché Godefroy passera pour sa part de 27 à 33 kiosques. « Pour la moitié, ce seront des kiosques permanents et, pour l’autre moitié, il y aura une rotation des artisans selon la disponibilité des produits », précise le directeur général Steve Gauthier.
Autre nouveauté : l’Association des jardiniers maraîchers du Québec ouvrira quelques kiosques de fruits et légumes au Marché Central, à Montréal. « On aurait souhaité avoir cinq producteurs.
Malheureusement, s’il y en a deux qui se joignent à nous, ce sera beau », se désole le directeur général André Plante. Selon lui, les agriculteurs n’ont pas toujours la main-d’œuvre nécessaire pour assurer une présence au marché. Il espère cependant que certains producteurs manifesteront leur intérêt au cours de la saison.
D’autres projets sont prévus pour 2013, notamment l’ouverture d’un marché dans la capitale nationale.
Sur une lancée
Le nombre total de marchés publics est resté sensiblement le même par rapport à l’an dernier. Il y a eu cependant une importante évolution depuis 2007. « Nous sommes alors passés de 65 à 88 marchés parce que les gens sont de plus en plus conscientisés à l’achat local », estime Mme Fullum. À ses yeux, l’offre de « spécialités maison » et de produits transformés a aussi eu une incidence positive sur les consommateurs. Selon une étude réalisée par l’AMPQ en 2011, les retombées économiques récurrentes de ces commerces du terroir sont d’ailleurs de plus de 335 M$.
Pour favoriser l’essor des marchés publics, l’Association propose différents outils destinés aux gestionnaires et aux producteurs agricoles. « Nous avons, par exemple, des guides de conseils et de directives, des programmes de jumelage et nous faisons des études de marché », note la directrice générale.
Cet été, l’AMPQ organise aussi la 4e Semaine québécoise des marchés publics, où les producteurs sont invités à préparer des dégustations, des ateliers et diverses activités. Selon Solange Fullum, c’est une excellente façon de rejoindre la clientèle. « Plus on cogne sur le clou, plus on fait en sorte que le consommateur va à la rencontre des producteurs », badine-t-elle.
Cette semaine thématique aura lieu du 17 au 26 août et regroupe une soixantaine de marchés publics à travers la province.