Ce contenu est réservé aux abonné(e)s.
Pour un accès immédiat,
abonnez-vous pour moins de 1 $ par semaine.
S'abonner maintenant
Vous êtes déjà abonné(e) ? Connectez-vous
« C’est moins fort cette année. Je dirais 30 % moins de ventes que l’an dernier », résume d’emblée Guillaume Benoit-Potvin, propriétaire de la Cabane à Guillaume, qui vend plus de 5 000 sapins sur cinq sites de différentes villes de la Rive-Sud de Montréal. Peu importe l’endroit, la baisse des ventes est la même, témoigne-t-il.
Mais il s’y attendait. « Je vends aussi des légumes l’été en kiosque et les ventes ont été au ralenti; les citrouilles pour l’Halloween aussi. Les gens dépensent moins », constate-t-il.
Celui qui est en discussion avec d’autres vendeurs de sapins croit que les médias « ont fait peur au monde » en début de saison par leurs reportages soulignant le prix élevé des sapins naturels cette année. Il convient cependant que la hausse de prix atteint 38 % en trois ans. « Les arbres sont rares, alors les producteurs, les brookers, les revendeurs, tout le monde a augmenté le prix. Le danger, c’est que les clients switch pour les arbres artificiels », s’inquiète-t-il, précisant toutefois que son inventaire comprend moins d’arbres de qualité premium, afin d’offrir aux consommateurs des arbres d’un grade moindre, mais plus abordables.
À l’Association des producteurs d’arbres de Noël du Québec, la vice-présidente, Émilie Turcotte-Côté, s’attendait effectivement à une demande plus faible cette année, au Québec. Par contre, le marché de l’exportation a encore été très fort, conduisant, en fin de compte, les producteurs vers une autre excellente année de ventes, indique-t-elle, se réjouissant à la perspective qu’ils ne restent pas pris avec des surplus.
Concernant les prix, elle précise qu’il y a eu « un gros rattrapage » au cours des deux dernières années, avec une différence majeure entre les régions et le marché montréalais, où certains revendeurs affichent des arbres au double du prix, affirme
Mme Turcotte-Côté.