Ce contenu est réservé aux abonné(e)s.
Pour un accès immédiat,
abonnez-vous pour moins de 1 $ par semaine.
S'abonner maintenant
Vous êtes déjà abonné(e) ? Connectez-vous
L’aéroport (international) de Mirabel n’existe plus mais les expropriés de Mirabel, eux, continuent de panser leurs plaies.
« Ce qui s’est passé en 1969 demeure inqualifiable. Tant de maisons ont été brûlées, tant de familles ont été brisées », s’indigne encore Denise Beaudoin.
La députée péquiste de Mirabel, qui est aussi avocate, a défendu la cause des expropriés dans ce qu’il est convenu d’appeler « le grand dérangement de 1969 ».
« Je voudrais qu’on se souvienne du tort qu’on a fait à ces gens. Je souhaiterais qu’on parle de l’épisode de Sainte-Scholastique dans les manuels scolaires », dit-elle.
Mais pour conserver ce souvenir présent à la mémoire des Québécois, la députée Beaudoin a tenu à rendre hommage aux expropriés.
« En reconnaissance de leur juste cause et de leur indéniable résistance », selon ses termes, deux battants de la première heure se sont vus décerner la médaille de l’Assemblée nationale, le printemps dernier.
Cette médaille a été remise à Martine Raymond, au nom de son père décédé, Jean-Paul Raymond – qui était alors président du Centre d’information et d’animation communautaire (C.I.A.C.), ainsi qu’à Marcel Denis, actuel président du Syndicat de l’Union des producteurs agricoles (UPA) de Sainte-Scholastique.
La députée a tenu à adresser « un merci particulier » à Rita Lafond, André Bouvette et Françoise Drapeau Monette, qui ont bataillé pour faire avancer la cause des expropriés.
Mentionnons par ailleurs qu’il reste encore 11 000 acres à récupérer dans Mirabel.
« C’est un autre combat, et c’est triste de constater qu’on a enlevé ces terres aux agriculteurs », a conclu Denise Beaudoin.
Et pendant ce temps, à Dorval, il y a un aéroport qui est en rénovation permanente…