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La pandémie et la tenue de cours à distance ne semblent pas avoir eu d’effet négatif sur les inscriptions dans les principaux programmes d’agriculture de la province. Selon les premières données recueillies, le nombre d’étudiants semble être le même que par le passé, voire plus important dans certains cas.
À l’Institut national d’agriculture biologique (INAB) du Cégep de Victoriaville, on a enregistré 250 inscriptions, alors qu’il y en avait eu 177 l’automne dernier.
« C’est la plus importante participation en 30 ans, tous profils confondus. Dans nos rêves les plus fous, on visait 235 étudiants. Nous sommes comblés », se réjouit Normand Poniewiera, directeur de l’établissement.
Des quatre profils offerts par l’INAB, le programme de production légumière biologique est particulièrement prisé des candidats, mais aussi celui d’agriculture urbaine, qui est passé de 15 à 28 étudiants.
Difficile d’attribuer cette hausse à de nouvelles vocations suscitées durant le confinement, puisque l’INAB connaît une hausse marquée de sa clientèle depuis quelques années. Quoi qu’il en soit, l’institut a voulu préserver ce qui a fait sa réputation : une formation axée sur la pratique. « Nous avons annoncé dès le printemps que nous aurions une formule hybride avec les laboratoires sur place. Nous avions reçu une très forte demande des étudiants pour revenir en classe », précise M. Poniewiera.
Au Centre de formation agricole de Saint-Anselme, on constate que le nombre d’inscriptions – 110 pour l’année 2020-2021 – est similaire à celui de l’année dernière, bien que ce nombre peut être appelé à évoluer. Les formations, offertes en mode individuel et en alternance travail-étude, sont ouvertes tout au long de l’année en personne ou en ligne.
De leur côté, l’Université Laval et l’Institut de technologie agroalimentaire (ITA) ont préféré attendre la fin de la période d’annulation des cours à la mi-septembre avant de dévoiler le nombre d’étudiants inscrits sur ses campus. L’ITA a toutefois mentionné que presque tous les groupes étaient complets dans tous ses programmes techniques et observe moins de désistements cette année que par le passé.
Classes complètes en médecine vétérinaire
À l’Université de Montréal, les 96 places disponibles de première année au programme de médecine vétérinaire ont été comblées malgré la pandémie. « Quinze de nos nouveaux étudiants ont été recrutés via la nouvelle catégorie d’admission qui vise les candidats attirés par la pratique vétérinaire dans le domaine des animaux de ferme », signale Geneviève O’Meara, porte-parole de l’Université de Montréal.
La Faculté de médecine vétérinaire va privilégier les cours en personne pour les étudiants de première année du programme et pour les finissants, puisque ceux-ci réalisent des stages en clinique. Pour les autres cohortes, les cours se feront principalement à distance, sauf pour les activités requérant la présence des étudiants, comme les travaux pratiques et les stages précliniques.
Au moment de mettre sous presse, l’Université McGill n’avait pas été en mesure de fournir le nombre d’inscriptions pour le Collège Macdonald.