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L’entreprise promotrice du parc éolien de l’Érable, dans le Centre-du-Québec, est visée par un recours collectif pour les troubles de voisinage causés par les travaux de construction et la présence permanente des éoliennes.
La Cour supérieure a autorisé, cet automne, ce recours intenté par un producteur acéricole de Sainte-Sophie-d’Halifax. Le recours toucherait autour de 200 adresses et entre 500 et 600 personnes, selon l’avocat des plaignants, David Bourgoin.
L’avocat a expliqué qu’une partie des compensations est demandée pour réparer les désagréments liés à la construction des éoliennes. L’autre partie indemniserait les citoyens pour les dommages permanents liés à la présence d’éoliennes, comme la dévaluation des maisons.
Le producteur acéricole Yvon Bourque déplore que le promoteur n’ait pas respecté le décret du gouvernement. Il rapporte que son érablière a été inondée à cause des fossés creusés pour l’aménagement des chemins d’accès aux éoliennes. De plus, l’étang, au centre de son terrain, a été complètement contaminé par les coulées de boue. Le résident de Sainte-Sophie-d’Halifax a depuis abandonné sa maison, en raison notamment du bruit créé par les 22 éoliennes qui l’entourent.
Le montant demandé au promoteur oscille entre 1 et 10 M$, a laissé entendre l’avocat David Bourgoin. Éoliennes de l’Érable a refusé de répondre aux questions de la Terre en raison des procédures présentement en cours.