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Les investisseurs chinois vont de l’avant avec leur objectif d’acheter des terres agricoles au Témiscamingue.
« Ils désirent évaluer la rentabilité de la première propriété qu’ils ont achetée. Ensuite, ils veulent y aller par étapes pour peut-être en acheter d’autres », rapporte Arnaud Warolin, préfet de la MRC de Témiscamingue, qui s’est rendu à Montréal le 4 février dernier afin de discuter avec les fameux acheteurs chinois qui ont sillonné sa région.
Le préfet est par ailleurs ressorti réconforté de sa rencontre avec eux. « J’ai parlé avec M. Yang et je suis beaucoup moins inquiet. Ce que les investisseurs chinois veulent faire est loin du scénario catastrophe présenté par les médias. Ce sont des petits commerçants du quartier chinois qui veulent investir chez nous », commente le préfet en entrevue téléphonique.
Les Asiatiques lui ont dit vouloir trouver des partenaires pour exporter de la luzerne en Chine en raison des problèmes de contamination des fourrages qu’ils connaissent. Et le préfet est très ouvert au partenariat…
« Ils ont des besoins et des marchés à fournir et nous avons des terres à cultiver. »
M. Yang a expliqué au préfet que pour rentabiliser une culture de luzerne, les investisseurs ne peuvent se permettre d’acheter des terres à 20 000 $ l’hectare. D’où l’intérêt pour le Témiscamingue. Arnaud Warolin entend rencontrer à nouveau les investisseurs chinois, mais aussi des producteurs agricoles de sa région pour établir un plan avec eux.
Il désire également interroger les acteurs de la sphère politique : « Pourquoi des gens de Montréal, de la Hollande et de la Chine veulent acheter les terres du Témiscamingue et pensent pouvoir faire de l’argent alors que nos propres agriculteurs ont de la difficulté à les rentabiliser? »