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La première se passionne pour l’industrie maraîchère sans pour autant provenir d’une famille agricole. La seconde revient du Ghana où elle a implanté une culture de champignons. La troisième se remet en selle après avoir subi une commotion cérébrale. Tel est le parcours des trois récipiendaires 2019 des bourses La Terre de chez nous remises par la Faculté des sciences de l’agriculture et de l’alimentation (FSAA) de l’Université Laval et l’Institut de technologie agroalimentaire (ITA).
Un texte payant
Janie Millette ignorait que la rédaction d’un article sur la travailleuse de rang Nancy Langevin lui procurerait autant de visibilité. C’est grâce à ce texte, publié dans le journal étudiant L’Agral de l’Université Laval, qu’elle a obtenu son prix, remis par la FSAA. « Je n’avais jamais entendu parler d’un service d’aide aussi spécifique et j’étais curieuse d’en savoir un plus », explique l’étudiante en agronomie.
Originaire de Laval et issue d’une famille non agricole, la future agronome ignore encore vers quelle spécialité se diriger, mais avoue avoir un penchant pour le secteur maraîcher.
Du travail humanitaire au Ghana
Florence Paradis appartient aussi à la catégorie des urbaines qui aspirent à faire carrière en agriculture. Originaire de Boucherville, l’étudiante de l’ITA, campus de Saint-Hyacinthe, a remporté son prix pour la qualité de son dossier scolaire, le meilleur de ceux de tous les étudiants du programme de technologie de la production horticole et de l’environnement de 2e année auquel elle est inscrite.
Elle revient d’un stage de deux mois et demi au Ghana où elle a participé à l’implantation d’une culture de pleurotes. « Le projet a permis d’aider un groupe de femmes dans un village à gagner en autonomie, raconte-t-elle. Ça a été une très belle expérience. »
De la persévérance scolaire
Audrey Bazin, étudiante en techniques équines à l’ITA, campus de La Pocatière, a pour sa part obtenu le prix de persévérance de son institution. « Ça m’a vraiment touchée », confie celle qui se remet d’une commotion cérébrale l’ayant contrainte à mettre en veilleuse ses études l’an dernier. « Je travaille dur et ça me donne une belle tape dans le dos. »
Ayant grandi entourée de chevaux à Saint-Louis-de-Blandford, au Centre-du-Québec, elle souhaite éventuellement diriger son propre centre équestre et partager sa passion avec des enfants. « Les animaux, notamment les chevaux, peuvent nous faire beaucoup de bien dans les moments plus difficiles, dit-elle. J’aimerais beaucoup que des jeunes en profitent. »