Ce contenu est réservé aux abonné(e)s.
Pour un accès immédiat,
abonnez-vous pour moins de 1 $ par semaine.
S'abonner maintenant
Vous êtes déjà abonné(e) ? Connectez-vous
Le cardinal Marc Ouellet pourrait accéder au Saint-Siège.
C’est ce que plusieurs théologiens avancent avec la démission, aujourd’hui, du pape Benoît XVI, soit l’Allemand Joseph Alois Ratzinger.
Le cardinal Marc Ouellet est originaire de La Motte, une communauté de 467 personnes située au sud d’Amos, en Abitibi.
Né le 8 juin 1944, il a été ordonné prêtre en 1968. Il occupe depuis juin 2010 les fonctions de préfet de la Congrégation pour les évêques et de président de la Commission pontificale pour l’Amérique latine.
Précédemment, il a fait carrière comme enseignant à Bogota, en Colombie, et a été recteur du Séminaire de Montréal jusqu’en 1990, avant de devenir archevêque du diocèse de Québec et primat du Canada en 2002. Mgr Ouellet parle le français, l’anglais, l’espagnol, le portugais et l’allemand.
Le maire René Martineau a déclaré à la Terre que le cardinal Ouellet est de passage à La Motte presque chaque été pour rendre visite à sa mère Graziella, qui y réside avec un de ses frères. « Il est toujours discret. » Le premier magistrat a néanmoins eu l’occasion de le rencontrer plusieurs fois. « Il est très humain », ajoute-t-il.
M. Martineau, qui est producteur de bovins de boucherie, commence à avoir l’habitude des journalistes. Avant la nomination de Benoît XVI, Mgr Ouellet était pressenti pour occuper le Saint-Siège. Le maire a donné des entrevues à des médias de partout au Canada.
Pour cette année, il dit : « C’est trop tôt pour spéculer et, de toute façon, on n’y peut rien dans ce choix. » Bon joueur, il lance à la blague : « Il va nous rester à acheter une papemobile, et j’ai déjà une liste de gens qui se portent volontaires comme chauffeurs. »
Le choix du prochain pape doit se faire vers la mi-mars, pour qu’il soit en fonction à Pâques.