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Près d’un an jour pour jour après le lancement du Fonds d’investissement pour la relève agricole (FIRA), ses effets se font déjà sentir dans la communauté agricole avec une douzaine de projets de démarrage, de transfert et d’expansion.
Initiative conjointe du Fonds de solidarité FTQ, de Capital régional et coopératif Desjardins et de La Financière agricole du Québec, ce fonds de capital-patient de 75 M$ offre du financement non traditionnel aux jeunes qui désirent démarrer leur entreprise agricole ou prendre la relève de la ferme familiale. Ceux-ci peuvent ainsi avoir accès à un prêt subordonné, complémentaire au financement conventionnel.
D’une durée de 15 ans, ce prêt ne prévoit pas de remboursement de capital et d’intérêts pour un maximum de trois ans. Le FIRA peut aussi investir sous forme de capital-actions dans les entreprises pour en faciliter le transfert.
Finalement, le Fonds met à la disposition de sa clientèle un programme de location-achat de terres. En cette première année d’existence, le Fonds a soutenu une douzaine de projets, pour une aide financière moyenne de plus de 100 000 $. Un bilan qui satisfait son directeur général, Paul Lecomte. Les projets proviennent des quatre coins de la province dans des secteurs aussi divers que le lait, les paniers biologiques, la transformation laitière, l’horticulture ornementale, l’apiculture, les grandes cultures, le domaine équestre et même une pension pour animaux. « Nous sommes sortis des créneaux conventionnels, explique M. Lecomte. Nous avons couvert toutes sortes de secteurs que les créanciers normaux n’aiment pas faire. »
Pour cette première année, un peu plus d’une centaine de jeunes ont cogné à la porte du FIRA. Près de la moitié ont déposé officiellement une demande, les autres ayant été orienté vers d’autres filons d’accompagnement, indique le directeur général.