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Deux personnes sur cinq au Canada seront atteintes du cancer en 2011, une réalité dont les agriculteurs ne sont pas à l’abri.
Le Dr Michel Gélinas, président et cofondateur de la Fondation québécoise du cancer, comprend la particularité du monde agricole. Ses grands-parents ainsi que ses oncles et tantes étaient agriculteurs. Il avoue qu’il n’est pas facile pour les médecins de trouver une façon de faire ralentir les patients pour qu’ils consacrent leurs énergies à la guérison. « On peut dire à un patient qu’il faudrait qu’il trouve quelqu’un pour l’aider pour un certain temps parce qu’il a besoin de plus de repos, mais on ne peut pas demander à quelqu’un d’arrêter ce qui le tient en vie. »
L’avis est partagé par plusieurs agriculteurs. Atteinte d’un cancer du sein et exploitante d’une porcherie, Christine Létourneau est persuadée que l’amour pour son métier et son aide inestimable dans l’entreprise ont contribué à sa guérison.
Même scénario pour Gilles Bilodeau, qui, après deux mois à la maison pour récupérer d’une intervention pour un cancer de la prostate en 2005, se retrouvait de son plein gré sur un tracteur à faire les foins.
Denis Wilson n’a eu, pour sa part, qu’une semaine pour trouver qui le remplacerait à la tête de son entreprise de plantes en serre employant 50 employés. À son diagnostic d’un cancer de l’estomac, se joignait donc l’angoisse de faire rouler l’entreprise pendant son absence, dont il ignorait la durée, et ce, s’il revenait. La transition s’est toutefois si bien passée que Denis a conservé en poste les deux employés engagés. Il n’a repris pour lui-même que les tâches qu’il aimait le plus, ainsi que les moins stressantes.
*La version complète de cet article est disponible dans l’édition de la Terre du 13 octobre.