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DUNHAM — Charles-Henri de Coussergues regarde ses vignes de muscat Osceola avec le sourire. Ce type de cépage n’aurait pas pu être employé il y a une quinzaine d’années, mais l’augmentation des unités thermiques et l’amélioration de la régie de culture permettent maintenant aux vignerons québécois de miser sur des cépages plus aromatiques.
« Nous avons protégé cette rangée de vignes avec une toile cet hiver. C’est plus coûteux et cela exige plus de main-d’œuvre, mais le résultat est là : les plantes ont en moyenne 2 grappes par pousse, ce qui pourrait donner jusqu’à 24 grappes de raisins par pied de vigne. Nous ne sommes pas rendus à la récolte, mais c’est vraiment extraordinaire de voir le potentiel de rendement », commente le vigneron. Le succès dans la culture de cépages plus aromatiques laisse entrevoir une progression de la diversité et de la qualité des vins produits dans la province, estime le copropriétaire du Vignoble de l’Orpailleur.
La peur du gel
Le vigneron situé à Dunham, en Montérégie, a cependant eu chaud (ou froid!) ce printemps. Il a en effet connu quatre nuits où le risque de gel aurait pu compromettre la récolte. Il était prêt à démarrer les éoliennes et à enflammer les bûches de paraffine, mais le mercure n’est finalement pas descendu sous les 0,6 °C. « C’était limite! » indique M. de Coussergues. En ce qui concerne le lent début de saison, le vigneron affirme que la situation n’est pas problématique pour l’instant. Avec un peu de chaleur, les vignes pourraient être en fleur à la date habituelle, soit vers la fête de la Saint-Jean-Baptiste.