Ce contenu est réservé aux abonné(e)s.
Pour un accès immédiat,
abonnez-vous pour moins de 1 $ par semaine.
S'abonner maintenant
Vous êtes déjà abonné(e) ? Connectez-vous
Dans ce deuxième texte d’une série de trois, UPA Développement international aborde les actions entreprises pour relancer l’agriculture après le séisme de janvier 2010 qui a entraîné un important exode urbain et accru le manque de nourriture.
Lerier Fleuzaint, David François, Gertha Cherubin et Victorieuse Lolange sont des paysans et des paysannes des zones montagneuses de Labrousse et de Lhomond, dans le sud d’Haïti. La pluie ponctue leur vie chaque année d’avril à octobre. Pluie bienfaitrice qui leur permet de cultiver du maïs, du manioc et plusieurs autres produits de consommation locale. Pluie tout autant destructrice, érosive, lorsqu’elle emporte le sol, les semences ou les plants sur son passage.
Le puits serait bien utile pour l’irrigation en saison sèche, d’autant plus qu’à cette période, les prix sont meilleurs sur le marché. Cependant, il y a aussi eu le tremblement de terre du 12 janvier 2010, amenant de nombreux sans-abri dans la zone, faisant s’accroître ainsi la pression sur la demande alimentaire.
Fondation pour le développement économique et social (FODES-5), en partenariat avec UPA Développement international (UPA DI), a entrepris d’ajouter d’autres activités pour soutenir le développement agricole de la région. Par exemple, la construction d’aménagements antiérosifs sur 173 hectares distribués dans sept microbassins versants, l’expérimentation de systèmes d’irrigation par gravité et la mise en place d’une ferme-école.
Les travaux d’aménagement, incluant la construction de terrasses, visent à réduire significativement l’érosion et à augmenter la production. L’installation de systèmes d’irrigation, principalement par gravité, sera réalisée sur huit hectares répartis dans différentes zones et dédiés à la production maraîchère collective.
Aussi, une ferme-école est mise en place. On y retrouve des parcelles de démonstration en production végétale, différents élevages, quelques ruches et un lieu de formation pour les paysans.
Et puis après… Un nombre significatif de conditions sont en place pour assurer un développement durable, durable!
Cet article est réalisé grâce à la contribution financière de l’ACDI www.upadi-agri.org