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Au Québec, la collecte sélective des ordures domestiques a débuté vers la fin des années 1980. Avant, toutes les matières utilisées dans nos maisons, ou presque, finissaient leurs jours dans les dépotoirs de la province.
Malgré l’implantation d’un système de recyclage du papier, du plastique et de l’aluminium, les foyers québécois ont pris quelques années avant d’adopter en masse cette nouvelle façon de se débarrasser des déchets. Ce n’est pas tout le monde qui a accepté du jour au lendemain de trier et de « laver ses vidanges », comme plusieurs réfractaires à cette pratique s’amusaient à dire! Le mouvement a heureusement gagné en popularité avec le temps.
Du côté des entreprises agricoles
Les matières recyclables utilisées dans les entreprises agricoles ne peuvent pas être traitées dans les mêmes centres de tri et de recyclage que les matières récoltées dans nos maisons puisqu’elles peuvent être contaminées par des pesticides et des pathogènes. C’est pourquoi l’organisation sans but lucratif AgriRÉCUP a vu le jour en 1989 au Canada. Son premier programme mis en place visait la récupération des petits contenants et des bidons de pesticides. Au cours des 30 dernières années, ses programmes de recyclage se sont multipliés et il est maintenant possible pour les agriculteurs de plusieurs provinces de recycler les matériaux indispensables à leurs activités.
Selon une étude réalisée par Recyc-Québec en 2019, les entreprises agricoles du Québec génèrent environ 11 000 tonnes de plastiques par année. Bidons, sacs de grains, paillis de plastique, enrobage de balles de foin, tubulure acéricole (ces tubes qui servent à récolter la sève des érables), pellicule pour ensilage et ficelles sont autant de matières de plastique à usage unique qui ont longtemps pris le chemin des sites d’enfouissement. Les initiatives se sont multipliées au cours des dernières années afin que ces matériaux soient réutilisés dans la fabrication de sacs à ordures, de planches de plastique ou d’enclos pour animaux.
La plupart des agriculteurs ont la préservation de l’environnement à cœur puisque leur gagne-pain dépend grandement de la santé de la terre et des écosystèmes. Moins de déchets signifie moins de pollution et moins d’effets négatifs sur leur milieu de vie et de travail!
Virginie Cloutier-Naud, collaboration spéciale
Ce texte a été publié dans le cadre de notre page jeunesse parue le 30 novembre 2022.