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As-tu déjà assisté à une vente aux enchères? La formule est sensiblement la même d’un encan à l’autre : de la machinerie agricole, des outils ou des bêtes sont présentés aux agriculteurs qui se sont déplacés pour l’événement. Une personne qui parle très, très vite décrit les effets à vendre, micro à la main. S’ensuit une série de mises faites par les intéressés : « 20 000 $, 20 500 $, 21 800 $… Qui dit mieux? »
Difficile de ne pas être surpris la première fois qu’on est témoin d’une telle prouesse langagière! Celui ou celle qui aura misé le montant le plus généreux remportera l’objet, le lot ou l’animal. C’est ainsi que tracteurs, pneus et vaches laitières sont parfois vendus dans le monde agricole.
Une pratique millénaire
La vente aux enchères existe depuis très longtemps, bien avant la naissance de Jésus-Christ. On ignore si les encanteurs de l’an 500 avant notre ère parlaient aussi rapidement que ceux d’aujourd’hui, mais ils avaient probablement les mêmes talents de persuasion pour arriver à liquider les marchandises.
En ce qui concerne l’apparition des encans agricoles en sol québécois, elle coïncide vraisemblablement avec le développement de l’agriculture dans la Belle Province. On recense entre autres une transaction concernant des taureaux vendus à l’enchère pour la somme de 95 $ dans la région de Sorel dans les années 1880, une vente conclue lors d’une exposition agricole.
La techno au service des agriculteurs
Les encans agricoles ont suivi l’évolution de la technologie et plusieurs d’entre eux se tiennent désormais en ligne, en partie ou en totalité. Les agriculteurs y présentent leurs lots par vidéo et les acheteurs peuvent miser par l’entremise d’un site transactionnel. Cette nouvelle façon de faire permet aux agriculteurs de miser sur des lots qui se trouvent loin de chez eux, ce qui leur fait gagner du temps de déplacement. Les encans ne sont donc pas sur le point de disparaître grâce à leur capacité de s’adapter à l’évolution de la société.