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L’entreprise Inno-3B, de Saint-Pacôme au Bas-Saint-Laurent, a conclu des accords commerciaux pour la production d’antigènes végétaux permettant de détecter en 15 minutes par un simple test sanguin la présence d’anticorps à la COVID-19 chez les personnes déjà infectées par le virus.
Concrètement, les antigènes SRAS-COV-2 exclusifs de Cap Biologix Technologies, une filiale d’une pharmaceutique basée en Afrique du Sud, seront produits par agroinfiltration dans des plantes cultivées par Inno-3B. L’ontarienne PlantForm Corporation extraira, purifiera et fabriquera ensuite les antigènes à utiliser comme réactif dans des ensembles de tests d’anticorps. Par une simple piqûre au doigt, on pourra cibler les personnes qui ont déjà été infectées par le virus. « Le taux de réussite du test est de 97 % », affirme le président d’Inno-3B, Martin Brault.
Normes moins strictes
En avril dernier, Inno-3B a annoncé qu’elle mettait à contribution sa plateforme d’agriculture verticale pour faire pousser des plantes éventuellement utilisées dans la fabrication d’un médicament et d’un vaccin contre la COVID-19. Or, explique M. Brault, comme l’entreprise ne pouvait répondre aux normes sévères de l’industrie pharmaceutique qui encadrent la production de médicaments, elle a orienté ses travaux vers la production d’antigènes pour des tests de dépistage. « Les normes pour la production des protéines qui sont destinées aux tests sont beaucoup moins strictes, car le produit n’entre pas dans le corps de quelqu’un, étant plutôt utilisé pour détecter la présence d’anticorps sur un échantillon de sang », précise Martin Brault.