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Aux Serres de l’Éden, à Saint-Hyacinthe, une oreille est toujours disponible pour les employés qui ont besoin de se confier. La gérante Véronique Morin s’assure que les 15 membres de son équipe se sentent importants, valorisés, et qu’ils prennent plaisir à travailler ensemble.
Depuis près de 9 ans, on mise sur un esprit de conciliation : les conflits sont gérés sans procédure préétablie. « On ne fait que s’asseoir ensemble et on discute pour régler les situations dérangeantes », mentionne Véronique Morin. Bien que cette dernière n’ait pas de formation en ressources humaines, elle semble toutefois avoir trouvé la formule magique pour assurer le bien-être de ses employés. « Depuis la mise en activité de l’entreprise, en 2010, c’était la première fois cette année qu’un employé était mis à pied », lance-t-elle. « Nous laissons beaucoup de chances à nos travailleurs, mais si à un certain point les actions de l’un d’eux affectent le moral des autres, il faut alors le remercier pour le bien
de l’équipe. »
Des employés fidèles au poste
La gestion des ressources humaines est intégrée à la source. « On prend réellement le temps lors de l’embauche de nos employés afin de juger leur tempérament pour s’éviter des problèmes au sein de l’équipe », ajoute Véronique Morin. « Tous ceux qui sont là cette année veulent revenir l’an prochain. Certains ont même trouvé un emploi saisonnier en automne et en hiver pour pouvoir revenir ici au printemps. »
Chaque année, les employeurs et les employés se donnent des cartes de remerciement pour souligner le travail accompli. « Notre système est basé sur une reconnaissance qui va des deux côtés », mentionne l’instigatrice des mesures mises en place en ressources humaines. Quel est son secret? « Il n’y a pas de méthode à suivre : ça vient du cœur, c’est tout. C’est important pour les employeurs de ne pas se penser supérieurs parce qu’ils ont besoin de leurs employés pour bien fonctionner », ajoute-t-elle. Une remise en question est également essentielle pour déterminer les meilleures pratiques à adopter. « Il faut faire attention à eux et être à l’écoute de leurs besoins. Comme ça, on assure un service à la clientèle satisfaisant puisque c’est l’aspect le plus important. » Misant sur une proximité avec les employés, les superviseurs travaillent constamment à leurs côtés.
« Depuis que les magasins à grande surface ont commencé à effectuer la vente de fleurs, les plus petits commerces constatent une certaine perte de clientèle. C’est pourquoi il faut réussir à se démarquer à sa façon grâce à des produits de qualité, des bons conseils et des employés qui prennent plaisir à interagir avec les clients », conclut-elle.