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Les lecteurs et lectrices de La Terre de chez nous savourent chaque semaine les caricatures de Serge Gaboury depuis plus de 20 ans en plus de suivre les péripéties de la célèbre famille Laterreur présentées sous la forme d’une courte bande dessinée.
La carrière de bédéiste de Gaboury a commencé en 1979 quand il a rejoint l’équipe du magazine Croc après des études en Communication graphique à l’Université Laval. « J’ai fait partie avec Garnotte de la première génération d’auteurs professionnels de bandes dessinées », raconte le célèbre scénariste et dessinateur.
Comment Gaboury a-t-il commencé à dessiner pour La Terre de chez nous, une de ses plus longues collaborations? « C’est Garnotte qui m’a appelé pour voir si je voulais le remplacer comme caricaturiste quand il a quitté les pages du journal », se souvient M. Gaboury. La bande dessinée Les Laterreur a été créée plus tard, à la demande de l’hebdomadaire, dit-il.
L’actualité comme inspiration
L’actualité demeure la première source d’inspiration pour Gaboury. Il s’en sert évidemment pour trouver des idées de caricatures, mais aussi pour alimenter les aventures des personnages de la BD. La première est plus collée à l’actualité, alors que la seconde gravite autour des préoccupations que vivent quotidiennement les agriculteurs.
L’important pour une caricature est de parler de sujets que les lecteurs connaissent, dit-il. Pour La Terre de chez nous, si un sujet n’est pas traité dans les pages du journal, ça ne sert à rien de le mettre en scène, ajoute Gaboury. C’est pourquoi il envoie quelques esquisses ou suggestions avant de faire son dessin. L’idée du sujet vient parfois de la rédaction.
André Franquin (Spirou, Gaston Lagaffe) a beaucoup marqué Gaboury. Toutefois, ce sont surtout les bédéistes humoristiques américains qu’il lisait à ses débuts dans le métier qui l’ont aidé à définir son propre style.
Se fixer des balises
Serge Gaboury reconnaît que l’on ne peut pas faire n’importe quoi en caricature. Son but n’est pas « d’enrager les gens », mais de les faire rire, ou du moins sourire. Travailler à l’intérieur de certaines balises ne veut pas dire qu’on ne peut rien dire, selon lui.
Il n’est pas toujours essentiel, selon l’artiste, d’inclure une personnalité connue dans la caricature. Parfois, ce sont des personnages neutres qui permettent de mieux faire passer le message qui est très important pour lui.