Ce contenu est réservé aux abonné(e)s.
Pour un accès immédiat,
abonnez-vous pour moins de 1 $ par semaine.
S'abonner maintenant
Vous êtes déjà abonné(e) ? Connectez-vous
L’entreprise Olymel a annoncé, le 18 octobre, l’abolition de 177 postes-cadres au sein de l’entreprise, principalement au Québec. Cette décision a été prise afin d’« éliminer le double emploi » et de permettre « une plus grande agilité dans l’atteinte des objectifs stratégiques de l’entreprise », explique cette dernière par voie de communiqué.
Elle précise que ce sont au total 57 employés qui ont reçu un avis de licenciement, alors que les 120 autres postes supprimés étaient devenus vacants depuis les derniers mois. « Après analyse approfondie, la décision difficile de réduire de manière importante notre contingent de personnel-cadre répond à cette exigence d’adaptation à des conditions de marché imprévisibles et à la nécessité de placer l’entreprise dans une meilleure position pour aborder l’avenir », a précisé Yanick Gervais, président-directeur général d’Olymel.
La pénurie de main-d’œuvre qui frappe de plein fouet les usines de transformation d’Olymel a forcé celle-ci à restructurer ses activités de transformation de viande récemment, en réduisant notamment ses achats de porcs dans les élevages de la province. L’entreprise affirme également subir les effets de la pandémie de COVID-19, des bouleversements des marchés et de la chaîne d’approvisionnement, de l’inflation, et d’une conjoncture économique mondiale incertaine.
Olymel, qui exporte près du tiers de ses ventes totales, a un chiffre d’affaires annuel de l’ordre de 4,5 G$ et emploie plus de 14 000 personnes dans ses usines au Québec, en Ontario, en Alberta, en Saskatchewan et au Nouveau-Brunswick. Ses produits sont commercialisés sous les marques Olymel, Lafleur, Flamingo, La Fernandière, Pint’ys, Tour Eiffel et F. Ménard.