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Après un printemps froid et humide suivi d’un mois de juin pluvieux dans plusieurs régions, enfin, le mois le plus chaud arrive!
« Juillet est habituellement le mois le plus chaud et le plus estival de l’année, et ce sera encore le cas en 2017 », prévoit d’emblée le météorologue de MétéoMédia André Monette. Il avance que le dôme polaire qui recouvre la province depuis la fin juin se dirigera vers le Groenland. Conséquemment, les températures se rapprocheront des normales de saison dès le début juillet. La première moitié du mois sera caractérisée par des journées chaudes, peu humides et ensoleillées, surtout pour l’ouest et le sud du Québec. « Mais pas de chaleur accablante », tient à préciser le météorologue.
Retour du temps plus frais
La troisième semaine de juillet devrait être plus chaude et humide. « Notre meilleure chance d’avoir une canicule sera entre le 15 et le 22 juillet », résume-t-il. André Monette craint cependant l’arrivée d’un dôme d’air frais pour la dernière de juillet, lequel fera descendre les températures non seulement au Québec, mais également dans l’ensemble de l’est de l’Amérique du Nord.
Retour sur juin
Les températures du mois de juin ont largement différé d’une région à l’autre du Québec. La Montérégie et l’Estrie ont connu plus de pluie avec 18 à 19 jours de précipitations mesurables comparativement à une douzaine habituellement. Au final, ces deux régions ont reçu de 30 à 50 mm d’eau de plus que les normales de saison. « Sans être un record, c’est beaucoup », souligne M. Monette. L’inverse s’est produit en Abitibi-Témiscamingue, au Bas-Saint-Laurent et en Gaspésie, qui ont reçu de 20 à 40 mm de moins que les normales de saison. Quant aux régions de Québec et du Lac-Saint-Jean, elles se sont situées dans la moyenne.
Côté température, l’Outaouais a connu du temps plus frais qu’à l’habitude en juin. Le Bas-Saint-Laurent et la Gaspésie ont eu plus de chance : les températures y ont dépassé les moyennes habituelles.
S’il y a un événement à retenir, ce sont les trois tornades du 18 juin. « La dernière fois que nous avons eu des tornades du genre, c’était en 2014 », indique M. Monette. Il spécifie qu’une tornade se forme lorsqu’un orage violent est combiné au cisaillement du vent vertical (vents de directions différentes au sol et en altitude).