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L’agricultrice Emmanuelle St-Jean, de Saint-Eugène, est formelle : élever ses jeunes enfants à la ferme, c’est d’abord la chance de vivre avec eux.
« Je me sentirais coupable de laisser mes enfants cinq jours à la garderie. Ici, on déjeune en famille et on part travailler ensemble. Je crois aussi que ça rend les enfants plus débrouillards. Ma fille de deux ans enfile ses bottes elle-même. Elle a hâte de venir à l’extérieur avec moi. Si je prends l’exemple des vêlages, les enfants apprennent ce qu’est une naissance », fait valoir la Franco-Ontarienne, mère de deux petits.
La sécurité d’abord
Consciente des dangers, Mme St-Jean a adopté différents éléments de sécurité. Lors des travaux à l’étable, elle met sur sa fille de deux ans un petit sac à dos muni d’une corde qui la relie à elle. Dans le tracteur, les enfants sont attachés, sauf lorsqu’ils dorment, et les clés sont enlevées du contact durant les arrêts. Quand les parents ont « trop la broue dans le toupet », la grand-maman prend les enfants quelques heures. « On tient une réunion chaque semaine sur la sécurité avec tous ceux qui travaillent à la ferme et les enfants y assistent. Même s’ils ne comprennent pas tout, ils sont sensibilisés », souligne Emmanuelle St-Jean.
Une garderie à la ferme
Les membres de la famille Villeneuve où travaille Mme St-Jean comptent ouvrir dès l’an prochain une garderie à la ferme, avec un espace clôturé. « Nous voulons engager une éducatrice et offrir le service de garde aux autres familles de producteurs, de même qu’aux gens du village qui désirent faire connaître le milieu agricole à leurs enfants », mentionne-t-elle.
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