Vie rurale 1 mai 2019

Destination Port-au-Persil

Dans le dernier épisode des Fermiers, Jean-Martin Fortier a rendu visite à Mélanie Villemaire, maître d’œuvre de la Ferme des Quatre-Temps, à Port-au-Persil, dans la région de Charlevoix. Elle nous a fait faire le tour du propriétaire et nous avons pu en apprendre un peu plus sur cette fille de la ville que la campagne a adoptée.

À Port-au-Persil, Mélanie doit composer avec un climat bien particulier. Il fait tellement frette qu’il y a même des périodes de gel au sol au mois de juin. C’est d’ailleurs pour cette raison qu’elle veut employer la technique des couches chaudes, qui consiste grosso modo à enterrer son fumier dans le sol, ce qui, en fermentant, contribue à le réchauffer.

Poulaillers mobiles

Mélanie était bien contente de nous présenter sa nouvelle acquisition à la ferme : une centaine de poules heureuses, bien sûr, qui vivent dans des poulaillers mobiles. Elle explique qu’elle veut « déplacer les poulaillers de clos en clos, de façon à ce que les poules aient toujours, chaque semaine, un beau terrain neuf pour picosser et manger des insectes. » Non, mais, rien de trop beau pour le bien-être animal!

Parfum de lisier

Aussi, nous aurons eu droit aux plus belles confidences de la saison, devant le tas de fumier de mouton de Mélanie, juste avant la course en brouette. Dans un moment digne de l’émission La vraie nature, où des gens se réunissent pour pleurer au chalet, Alexandre Guertin, de la compagnie Écomestible, a confié qu’en ayant grandi dans une ferme, il trouvait que le fumier de vache, ça sentait bon, et ça lui rappelle son enfance. Mélanie, de son côté, préfère plutôt l’odeur du fumier de mouton ou de cheval. Jean-Martin, quant à lui, a renchéri en avouant que son parfum préféré s’appelait « Nuit d’écurie ». J’ignore si c’est un Chanel ou un Lise Watier, mais je serai attentif lors de mon prochain magasinage. La fête des Mères approche…