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SAINT-HENRI — Réal Blais et son frère Mario sont propriétaires d’une ferme laitière de 450 vaches en lactation et de 2 100 acres en culture, en Chaudière-Appalaches. Il leur faut plusieurs employés pour réaliser les activités quotidiennes de cette entreprise qui a pris énormément d’expansion au fil des dernières années. Afin de dénicher des travailleurs sur qui il peut compter, le producteur s’est donc assuré d’acquérir de bonnes compétences en gestion des ressources humaines.
En cette période où la main-d’œuvre se fait rare, engager le premier venu aurait pu être tentant. Toutefois, Réal Blais a eu l’aide du centre d’emploi agricole de sa région pour bien faire les choses. « Ça m’a amené à apprendre à décrire le poste que je cherche à pourvoir et toutes les opérations qui devront être effectuées afin d’avoir des candidats intéressés à faire ces tâches précises », explique-t-il. Par le passé, le producteur a souvent été aux prises avec des départs causés par un manque de communication ou de précision lors de l’embauche sur les tâches à réaliser.
Il a appris à miser sur les forces de son entreprise, ses installations récentes et la qualité de son équipement dans des offres d’emploi bien rédigées. D’ailleurs, quand il reçoit des curriculum vitæ, il dirige les candidats potentiels vers la page Facebook de la ferme afin qu’ils voient des images de l’endroit. « Il faut charmer les postulants avec honnêteté et continuer d’en prendre soin par la suite », résume-t-il.
Suivi serré
Après l’embauche, le producteur s’assure également de faire un suivi serré du travail des nouveaux employés afin de garder une bonne communication au sujet d’irritants potentiels. Pour lui, il est important de faire preuve de souplesse dans les horaires, même si l’agriculture est un domaine exigeant. Aussi, M. Blais aime beaucoup travailler avec des jeunes. «Ils ont des idées concrètes et sont disposés à s’adapter à nos méthodes de travail.
De plus, il mise sur la qualité de l’équipement et la sécurité. « Il faut avoir les outils appropriés pour rendre le travail physique plus agréable, précise M. Blais. Je mets aussi beaucoup l’accent sur les risques d’accident. Je suis comme un papa. Je fais le tour des membres de mon équipe pour m’assurer que tout le monde œuvre de façon sécuritaire et porte l’équipement adapté. »
La Ferme Algério a été sélectionnée par le Centre d’emploi agricole de la Fédération de l’UPA de la Chaudière-Appalaches pour représenter le sud de cette région dans le cadre de Ma ferme, mon monde, source d’inspiration en gestion des ressources humaines, une initiative d’AGRIcarrières.