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Cette fois chez Les Fermiers, on récolte des fleurs et du miel, et l’on fait du saucisson. En plus, on couronne le tout en allant vendre tous ces beaux produits au marché. Grosse semaine!
D’abord, les fleurs. C’est Ariane Desjardins qui s’occupe de créer des bouquets en vue de la vente au marché. C’est elle qui a géré le projet de A à Z. La qualité de son travail fait d’ailleurs partie des coups de cœur de Jean-Martin cette saison. Ariane a eu quelques problèmes avec les dahlias, qui ont été attaqués par des punaises ternes. Peu importe. Les bouquets qu’elle agence sont tout simplement fabuleux. Pas étonnant que ça se vende bien au marché.
Du miel sans protection
Après la ferme avec pas de tracteurs, voici maintenant l’apiculture sans protection, une présentation de l’équipe d’Alvéole. Pas de grillage, pas de traditionnel habit blanc; juste un chandail à manches longues et une casquette rose à l’envers. Étienne Lapierre, cofondateur d’Alvéole, explique vouloir changer l’image de l’apiculture traditionnelle. « Quand on veut créer un projet dans une école, les parents ont souvent peur des piqûres d’abeilles alors qu’en fait, si les abeilles piquent, elles meurent. Piquer, c’est le dernier recours. » Difficile de ne pas croire ces apiculteurs quand on les regarder travailler, pas stressés pour cinq sous, même s’ils sont entourés de centaines d’abeilles qui bourdonnent autour.
Un garde-manger vivant
Autre nouveauté à la Ferme des Quatre-Temps : Jean-Simon Petit, chef charcutier. Pour lui, être charcutier dans une ferme, c’est l’idéal. C’est comme œuvrer dans un garde-manger vivant et ça lui permet de privilégier la qualité à la quantité. « Ça me donne des avantages incroyables. J’ai pu aller cueillir des fleurs de ciboulette fraîche en début de saison et faire du saucisson, dit-il. J’ai tout le loisir de travailler l’animal à 100 % pour lui rendre toute la gloire qu’il mérite. »
Jean-Martin aimerait bien que l’affichage au Marché Jean-Talon soit plus clair. Il estime que l’on n’identifie pas assez bien les produits et les marchands locaux. Difficile de ne pas lui donner raison quand il nous montre une belle affiche d’un producteur local qui vend… des bananes! Trouvez l’erreur.