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Chez Miels d’Anicet, les ressources humaines font partie intégrante du développement des affaires. En implantant, chaque année, de nouvelles mesures pour favoriser le bien-être de ses employés, la ferme des Hautes-Laurentides fait le pari qu’elle pourra conserver ses talents longtemps.
« En 2019, nous avons mis en place une banque de congés de 24 h pour tout le monde, lance d’emblée la responsable des ressources humaines chez Miels d’Anicet, Kim Duperron. Les employés peuvent se servir de ces heures pour aller faire du camping en famille ou pour assister à un rendez-vous pour leurs enfants. »
L’entreprise, qui possède 1000 ruches sous certification biologique, conçoit des miels ainsi que des produits gourmands et corporels. Elle emploie une quarantaine de personnes en haute saison. Cette mesure est une façon de s’assurer que tout le monde prend du temps pour soi. « Ça évite que les gens aient à justifier leur demande de congé, note Mme Duperron. Chez nous, 100 % des demandes de congé sont acceptées. » La ferme apicole a obtenu une subvention d’environ 6 000 $ dans le cadre du Programme de soutien financier en matière de conciliation famille-travail du ministère de la Famille pour mettre en place une telle mesure. Miels d’Anicet compte maintenant rendre cette banque de congés permanente.
Un fort lien de confiance
Selon Kim Duperron, cette initiative permet d’établir un climat de confiance entre l’entreprise et l’employé. Ce lien est primordial aux yeux des propriétaires. « Le mot d’ordre en matière de ressources humaines, ici, c’est d’engager et de fidéliser notre main-d’œuvre, affirme celle qui est à l’emploi de Miels d’Anicet depuis près de trois ans. En créant un lien fort, les employés restent longtemps et ils ont à cœur le développement de l’entreprise. »
Le climat qui s’est installé au sein de l’équipe permet à l’entreprise d’innover et de devenir meilleure. « Les membres de notre équipe proposent de nouvelles idées et on les met en application », explique Mme Duperron.
En plus d’avoir donné accès à cette banque de congés de 24 h à toute son équipe, Miels d’Anicet a décidé de mettre en place un régime d’assurances collectives et de cotiser au Régime volontaire d’épargne-retraite. « C’est une autre façon pour nous d’être compétitifs dans notre marché et d’attirer des talents chez nous », fait valoir la responsable des ressources humaines. L’entreprise de Ferme-Neuve veut maintenant faire bouger son équipe. « C’est notre plan pour 2020! On veut marier activité physique et travail à la ferme, avance Kim Duperron. En étant en bonne santé, nos employés seront plus heureux et plus productifs. »
Miels d’Anicet ont été sélectionnés par le Centre d’emploi agricole de la Fédération de l’UPA de l’Outaouais-Laurentides pour représenter ces régions dans le cadre de Ma ferme, mon monde, source d’inspiration en gestion des ressources humaines, une initiative d’AGRIcarrières.
Étienne Dupuis, collaboration spéciale