Ce contenu est réservé aux abonné(e)s.
Pour un accès immédiat,
abonnez-vous pour moins de 1 $ par semaine.
S'abonner maintenant
Vous êtes déjà abonné(e) ? Connectez-vous
Dans les dernières semaines de décembre, le ministère de l’Environnement, de la Lutte contre les changements climatiques, de la Faune et des Parcs de la province (MELCCFP) rapportait un nombre plus significatif que la normale de décès d’oies des neiges liés à la grippe aviaire dans le secteur de Saint-Jean-sur-Richelieu, en Montérégie, de Granby en Estrie, ainsi qu’à Drummondville et à Victoriaville, dans le Centre-du-Québec.
Plusieurs carcasses continuent d’être récoltées chaque semaine dans plusieurs régions du Québec dans le cadre du programme provincial de surveillance de l’influenza aviaire chez les oiseaux sauvages du Québec, spécifie Daniel Labonté, relationniste de presse pour le ministère. Des secteurs comme Sainte-Martine ou Baie-du-Febvre, qui sont situés dans des corridors d’oiseaux migrateurs, sont donc à risque de connaître des événements de mortalité importante des oiseaux sauvages. D’ailleurs, aucun endroit n’est épargné au Québec, prévient-il, puisque des événements de mortalité d’intensité variable ont été constatés dans la plupart des régions depuis avril 2022.
Que faire avec les carcasses?
Dans ce contexte, plusieurs producteurs agricoles pourraient retrouver une ou même plusieurs carcasses d’oiseaux sauvages dans leurs champs. Comment se débarrasser de ces oiseaux potentiellement atteints de la souche hautement pathogène H5N1? L’Agence canadienne d’inspection des aliments (ACIA) suggère d’éviter d’approcher ou de manipuler les carcasses d’oiseaux sauvages avant d’avoir contacté l’autorité responsable, en l’occurrence le MELCCFP pour le Québec.
Ce dernier, contacté par La Terre, a mis plusieurs jours à formuler des recommandations adaptées aux producteurs agricoles. Dans les secteurs où la grippe aviaire a déjà été détectée chez les populations d’oiseaux sauvages, le signalement et l’analyse des spécimens ne sont pas toujours requis, a d’abord spécifié Daniel Labonté, relationniste de presse pour le ministère. Toutefois, les décès suspects d’oiseaux peuvent néanmoins être signalés par les citoyens, y compris les producteurs agricoles, au 1 877 346-6763. « Si l’analyse n’est pas requise, des consignes seront données afin de se départir de manière sécuritaire de la carcasse », spécifie M. Labonté.
De façon générale, les producteurs peuvent suivre les consignes énumérées sur le site de gouvernement, qui indique que ces carcasses peuvent être jetées aux ordures en les plaçant dans un sac en plastique doublé. La manipulation des oiseaux doit toutefois se faire avec une grande précaution, en évitant par exemple de se toucher les yeux, la bouche ou le nez lors de la manipulation des oiseaux et de se laver les mains avec du savon et de l’eau ensuite. S’il y a un risque de projection de gouttelettes au cours de la manipulation, le port des lunettes et du masque d’intervention est requis.