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SAINT-MARC-SUR-RICHELIEU — Des producteurs participent présentement à une formation de haut niveau en entrepreneuriat, où on leur apprend à parler et à penser business.
Les 10 journées de cours dispensés par l’Université Laval ne sont pas gratuites. Chaque agriculteur a déboursé 7 000 $ pour y assister. Le tout a commencé par un test psychométrique dont les résultats ont ensuite été analysés par un professionnel. « La formation nous donne droit à six heures avec un coach privé, qui étudie notre test psychométrique et nous explique nos forces comme entrepreneur, nos faiblesses, les choses à améliorer et celles à mettre de côté », commente la jeune productrice Isabelle Bastien-Barrette, de Lanaudière.
Elle ajoute que le test l’a dépeinte comme une « intrapreneuse » : elle a des idées et elle peut les mener, mais elle ne veut pas prendre de risques. « Juste le fait de comprendre l’origine de mes tiraillements, ça me permet déjà d’évoluer dans ma prise de décisions. Honnêtement, avoir accès à un coach, c’est génial! » reconnaît-elle.
Parler business
La formation se déroule sur cinq mois, à raison de deux jours par mois. Des conférenciers de renom traitent de différents sujets et des propriétaires d’exploitations agroalimentaires décrivent leur parcours vers la réussite. Au moyen de coaching et de mentorat d’affaires, les participants sont immergés dans le monde entrepreneurial.
La plateforme de formation en entrepreneuriat agricole se concentre sur le producteur plutôt que sur l’entreprise. « Il n’y a pas de cours de fiscalité. On parle plutôt de prise de décisions, d’environnement d’affaires, de communication, de gestion du stress, de conciliation entreprise-famille, etc. On veut transposer la théorie au quotidien des entrepreneurs », explique Nadia Déry, coresponsable de la formation.
La Terre a assisté à un segment du cours des 16 et 17 février derniers à l’Auberge Handfield de Saint-Marc-sur-Richelieu. Le conférencier y parlait de gestion de personnel. « Comme gestionnaire, voulez-vous être aimé ou être respecté? » C’est une question qui a ensuite été approfondie devant les participants attentifs.
La suite de l’article dans la Terre du 24 février 2016