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Celui qui a été président de la Fédération des producteurs de lait du Québec de 1988 à 1998, Claude Rivard, est décédé le 13 mai des suites de la maladie de Parkinson.
L’agriculteur originaire de Causapscal, dans le Bas-Saint-Laurent, avait été admis au Temple de la renommée de l’agriculture du Québec en 1998, en plus de recevoir, en 2010, le prix Laurent-Barré de l’Union des Producteurs agricoles (UPA) pour son engagement dans plusieurs dossiers, notamment lors de la mise en commun des revenus de tous les laits (ententes P9 et P6).
« Intensément. Il a aimé les producteurs laitiers qu’il a défendus avec une fougue qui ne se trouve plus aujourd’hui chez nos leaders, tous domaines confondus », écrit l’une des quatre filles, Cynthia Rivard, dans un hommage qu’elle a publié sur sa page Facebook
Un dernier combat
Dans les dernières années de sa vie, M. Rivard s’est battu pour que le lien entre la maladie de Parkinson et l’usage des pesticides soit reconnu par le gouvernement. « Le Parkinson […] lui a enlevé l’usage de son corps pour commencer, puis de sa tête, à lui qui était si fortement épris de liberté et d’autonomie, illustre sa fille. Je remercie encore le gouvernement d’avoir décidé de reconnaître cette maladie comme une maladie professionnelle chez les agriculteurs. J’ai pu, avant son départ, l’en informer. » Elle précise que ce dénouement l’a rendu vraiment heureux et fier.
Le gouvernement Legault a effectivement annoncé, le 30 mars, son intention d’ajouter la maladie de Parkinson à la liste des maladies professionnelles reconnues par la Commission des normes, de l’équité de la santé et de la sécurité au travail. Cet ajout sera sanctionné au moment de l’adoption du projet de loi 59, visant une modernisation du régime de santé et de sécurité au travail.