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SAINTE-FRANÇOISE – Les producteurs agricoles des régions du Centre-du-Québec, de la Mauricie et de Chaudière-Appalaches pourront recevoir de l’aide pour faciliter l’accueil et l’intégration des travailleurs étrangers temporaires (TET) qu’ils embauchent grâce à un projet pilote mené dans ces trois régions.
Dans le Centre-du-Québec, c’est l’organisme Projet d’accueil et d’intégration solidaire (PAIS), ayant développé une expertise en matière d’accueil et d’intégration des personnes immigrantes en milieu rural, qui est au cœur de ce projet. Le ministère de l’Immigration, de la Francisation et de l’Intégration lui a accordé un budget de plus de 413 000 $ pour les deux années du projet. « Notre objectif est de soulager les employeurs du secteur agricole de certaines tâches qui accaparent trop de leur temps, explique la directrice générale de l’organisme, Céline Auger. Une fois que les producteurs auront accueilli les travailleurs étrangers et les auront aidés à s’installer, à faire leur première épicerie, notre équipe pourra prendre la relève et sera en mesure d’aider les travailleurs à s’intégrer dans leur milieu. »
Les fonds versés à l’organisme permettront de consacrer deux personnes à la mission qui lui est dévolue. Dans les cinq MRC du Centre-du-Québec, l’équipe du PAIS va donc organiser des séances d’information sur les premières démarches d’installation comme l’ouverture d’un compte bancaire, la déclaration des revenus, etc. Des services de soutien individuel seront également mis en place pour répondre aux questions des travailleurs et les aiguiller vers différentes ressources selon leurs besoins. « Nous comptons travailler étroitement avec la fédération régionale de l’UPA pour profiter des assemblées de l’automne afin d’expliquer les services que nous allons offrir », précise Céline Auger.
Le PAIS organisera également des activités collectives pour briser l’isolement et promouvoir les activités culturelles et sociales de la région. Déjà, au cours des dernières années, des parties de soccer ont été organisées et durant l’été, une activité de pêche dans une pisciculture de la région a attiré une cinquantaine de travailleurs.
L’organisme, dont les bureaux sont situés à Deschaillons-sur-Saint-Laurent, a aussi développé une solide expertise en matière de francisation des travailleurs étrangers et est sollicité par les centres d’emplois agricoles d’autres régions.