Vie rurale 6 octobre 2022

De la mise en conserve pour se détendre

Une fois que les enfants sont couchés ou lorsque ceux-ci sont à l’école, Myrianne Thibodeau s’offre « un moment de zénitude » en préparant ses sauces, ses cornichons et sa relish maison, à partir de légumes de son potager.

Pas question pour la productrice et mère de cinq enfants, qui s’implique à temps plein à la ferme laitière de son conjoint à Saint-Denis-de-Richelieu en Montérégie, de se priver de ce moment parfait de détente. « Ça fait 15 ans que je fais des cannages. Ma mère avait des poulets et était maman à la maison. Je l’ai vue toute ma jeunesse faire des sauces et des betteraves marinées […] Moi, j’ai repris ça et je l’ai un peu fignolé. C’est ma passion. »

Entre la traite des vaches à sa ferme laitière de Rivière-Ouelle, au Bas-Saint-Laurent, son emploi d’enseignante à l’Institut de technologie agroalimentaire du Québec et sa vie bien remplie de maman, Nathalie Ouellet adore elle aussi mettre en conserve des légumes, seule.

« Normalement, je travaille de jour et j’aide mon conjoint pour le train, le soir et les fins de semaine. Le cannage, c’est mon moment “précieux”, quand j’ai des temps libres », raconte celle qui fait parfois ses conserves tard le soir, voire la nuit.

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Cet article est paru dans La Terre de chez nous dans le cadre d’un dossier sur les conserves maison.