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Plus de cinq mois après la fin de la grève à la Fromagerie Agropur de Granby, l’usine ne roule pas encore à plein régime, surtout en raison d’un manque de main-d’œuvre. Pour remédier à la situation, dix nouveaux arrivants ukrainiens, qui ont fui la guerre il y a moins d’un an et qui ont le statut légal pour travailler au Québec, ont récemment intégré l’équipe.
« Agropur est liée à l’Ukraine depuis longtemps via la SOCODEVI [Société de coopération pour le développement international], explique la vice-présidente aux communications corporatives, Mylène Dupéré. Quand la guerre a éclaté, par exemple, des fonds remis à la Croix-Rouge ont été amassés à l’initiative de certains de nos employés canadiens et américains. Agropur a appuyé ces initiatives. »
Pour son recrutement, l’usine de Granby a fait appel à l’agence de placement Randstad. D’autres travailleurs ukrainiens ont aussi été embauchés dans les usines Agropur de Québec, de Beauceville et de l’arrondissement Saint-Laurent, à Montréal.
« C’est sûr que ces embauches [à Granby], ça va aider, mais on ne sera pas encore à plein régime », prévient Mme Dupéré, spécifiant en revanche que l’établissement est en mesure de transformer tout le lait qu’elle reçoit et qu’il n’y a pas de gaspillage. Quinze autres embauches ont d’ailleurs été faites récemment à Granby.
Quant au climat de tension qui règne toujours dans cette usine de transformation entre les syndiqués et l’employeur, les deux parties assurent travailler à améliorer la situation.