Vie rurale 3 mai 2017

« Ça m’écœure » – Paul Doyon

« Ça m’écœure de voir des jeunes établis chez nous, qui s’en vont ailleurs parce que c’est plus facile », lance Paul Doyon.

Le président de la Fédération de l’UPA de la Chaudière-Appalaches, Paul Doyon, dénonce depuis longtemps la trop grande sévérité des normes environnementales à l’endroit des producteurs. Il fait ressortir la contradiction entre le désir du gouvernement québécois de supprimer les entraves au commerce et l’imposition d’une réglementation qui a pour effet d’étrangler les agriculteurs. « On fait des règles qui font en sorte que c’est plus facile ailleurs », fulmine Paul Doyon.

Le président estime que les normes québécoises sont trop contraignantes, comparativement à celles de nos voisins. Plan de fertilisation, gestion du phosphore et quoi encore? « Ça ne finit plus, rage-t-il. Là-bas [au Nouveau-Brunswick], c’est installe-toi et fais ce que tu as à faire. »

Paul Doyon espère que le cas de Pascal Couture va faire allumer des lumières rouges à Québec. Il a bien l’intention de se servir de cet exemple dans ses futures rencontres avec les représentants politiques.

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