Vie rurale 9 septembre 2014

Bœuf Highland et horticulture sous le même toit

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Les Charlevoisiens ont été nombreux à participer à la journée Portes ouvertes sur les fermes du Québec, ce dimanche 11 septembre.

Et pour cause. À La Malbaie, les visiteurs ont eu droit à un trois pour un avec des productions horticole, agricole et de compost sur un même site.

« Dans sa forme, notre entreprise est assez unique », confie Jean-Claude Bernier, propriétaire de Pépinière Charlevoix (production horticole), Gestion Berlaber (élevage de bœufs de boucherie) et de Compospro, qui procurent du travail à plus de 100 personnes.

Pendant qu’au champ les vaches de type Charolais pur sang et croisé profitaient du soleil radieux, à l’intérieur de la ferme, les centaines de visiteurs ont pu admirer les moutons, poules, ainsi qu’une race de bœuf particulière : les Highland, provenant de l’élevage de Francis Cabot, un Écossais établi dans Charlevoix et qui élève cette race écossaise de bœuf aux longues cornes.
« Le bœuf Highland a la particularité de pouvoir demeurer à l’extérieur même en hiver, grâce à sa peau épaisse et à ses deux couches de poils longs. Sa viande est très maigre. On dit qu’elle est moins riche en cholestérol », poursuit M. Bernier, qui a offert le tour du propriétaire, qui s’est poursuivi du côté horticole.

Pépinière Charlevoix produit 1200 variétés de plantes vivaces, clématites, fines herbes, ainsi qu’un important choix de rosiers rustiques, dans ses 125 000 pieds carrés de serres intérieures. Les plantes sont distribuées dans les centres jardiniers du Québec et des provinces maritimes.

« La production se fait 12 mois par année. Il n’y a pas d’hiver dans Charlevoix », blague M. Bernier, ajoutant que dans ses serres, la température, l’humidité de même que l’arrosage sont contrôlés par ordinateur. Impressionnant de voir le modernisme qui permet un contrôle optimum de la qualité. Pour certaines autres étapes, comme le bouturage, la précision de l’œil humain sera difficile à remplacer.
Rien ne se perd et tout se crée, puisque les pertes végétales sont mélangées avec des matières organiques pour la production du compost de Compospro. Ce dernier sert à la production de Pépinière Charlevoix, complétant ainsi le cycle.

« J’ai fait énormément de découvertes. J’étais surprise de constater la quantité et aussi toute la variété de plantes que l’on produit ici. Je ne pensais pas qu’une entreprise d’une telle importance dans ce créneau pouvait se trouver dans Charlevoix, et pourtant j’y demeure », confie Mme Carole Demers, des Éboulements, qui dit avoir aussi appris à faire des boutures.

Les participants ont aussi pu déguster des produits régionaux : viandes, pain frais et blé d’Inde. À sa première expérience dans ce type de présentation, Jean-Claude Bernier a adoré l’expérience.