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Anny Camirand, travailleuse de rang auprès de l’organisme Au cœur des familles agricoles (ACFA), se réveille deux semaines après l’accident de moto qui a coûté la vie de son mari Yves Lemire.
Le 31 août, au Département de traumatologie du Centre hospitalier régional de Trois-Rivières, Anny Camirand « s’est réveillée » du coma artificiel dans lequel elle était maintenue.
Aux dernières nouvelles, Mme Camirand respirait par elle-même.
Elle sait également qu’elle se prénomme Anny.
« Elle a reconnu mon père, je pense bien qu’elle m’a reconnu aussi », déclare son frère Alain Camirand. Les enfants ont aussi vu leur mère, elle semble aussi les avoir reconnus.
« On a eu pas mal de positif, on est bien content, confie son frère. Mais on a hâte de voir où elle est rendue dans sa tête. »
Rappelons qu’Yves Lemire et Anny Camirand revenaient chez eux en moto le 19 août, lorsqu’à Sainte-Perpétue, vers 22 h 30, l’automobiliste Mathieu Champagne Houle, 32 ans, a fait une manœuvre pour entrer en marche arrière dans l’allée de sa maison.
Le véhicule s’est immobilisé sur la route, ne laissant aucune chance au motocycliste qui arrivait sur lui.
Le conjoint de Mme Camirand, Yves Lemire, est décédé sur le coup, selon le coroner responsable du dossier, Me Yvon Garneau.
« Le motocycliste roulait à une vitesse normale, mais il n’a jamais eu le temps d’éviter l’auto », dit-il.
Mathieu Champagne Houle, l’automobiliste arrêté, fait face à deux chefs d’accusation : conduite avec facultés affaiblies causant la mort et conduite avec facultés affaiblies causant des lésions corporelles.