Ce contenu est réservé aux abonné(e)s.
Pour un accès immédiat,
abonnez-vous pour moins de 1 $ par semaine.
S'abonner maintenant
Vous êtes déjà abonné(e) ? Connectez-vous
C’était seulement le deuxième épisode de la nouvelle saison des Fermiers qui était diffusé jeudi dernier et je commence à trouver qu’on voit de plus en plus de tracteurs et de machines dans les champs. Mais où est donc passé l’idéal du « comme dans le temps » à grands coups de jus de bras?
Évidemment, Jean-Martin étant Jean-Martin, il a réponse à tout. Il explique d’ailleurs que son nouveau projet à la Ferme des Quatre-Temps sera de faire pousser plus de légumes de conservation sur un terrain d’environ un hectare pour être en mesure d’en vendre aux restaurateurs tout l’hiver. Pour ce faire, il utilisera le tracteur d’un voisin pour passer un disque dans le but d’égaliser le terrain et de briser la croûte au sol.
« Dans une microferme, ça ne vaut pas la peine d’avoir de la machinerie. Mais lorsqu’on travaille sur une superficie d’un ou deux hectares, ça peut être approprié de faire un peu de mécanisation », dit-il. Il poursuit en spécifiant que « quand on fait 200 paniers bio ou des légumes qui ne restent pas en terre longtemps, comme des carottes, des radis ou du mesclun, ça ne vaut pas la peine d’employer de la machinerie. Par contre, on peut le faire lorsqu’on cultive des légumes de conservation ». Bon. Comme explication, ça passe, mais si jamais mes pommes de terre goûtent le gaz, je saurai pourquoi!
Les génies de Sherbrooke
L’épisode de jeudi dernier nous a donné l’occasion de faire la connaissance de Vincent Lafleur et de Vincent Marcoux, du Jardin des Funambules, à Saint-François-Xavier-de-Brompton, près de Sherbrooke. Jean-Martin ne tarit d’ailleurs pas d’éloges pour ces deux petits génies. Il faut dire que leur projet est assez merveilleux. Les deux Vincent vivent dans un duplex à la ferme, où ils ont chacun leur étage avec leur conjointe respective Mélisandre et Corinne, ainsi que leurs enfants. Tous les quatre se connaissent depuis plusieurs années déjà alors qu’ils étudiaient au Cégep de Victoriaville. Les gars sont vraiment des passionnés. Ils travaillent fort et nous ont même raconté un épisode d’inondations en 2016 qui les a forcés à drainer la terre et à déménager une partie de leur production ailleurs dans la ferme.
Mais le plus beau, c’est quand les filles arrivent à la fin de la journée avec les enfants. Soudainement, tout s’arrête. « Quand les filles arrivent, on prend un moment pour être avec elles. On prépare le repas et on mange. C’est comme si on “punchait out” », expliquent les gars.
Quelle belle vie ils ont l’air d’avoir! Deux familles, une ferme. On comprend Corinne d’être encore à ce jour aussi émerveillée par ce mode de vie. On dirait un rêve. C’est juste wow!
De retour au jus de bras
À La Fermette d’Annie-Claude et de Justine, on lance l’opération dérochage. Quoi de mieux que d’appeler famille et amis pour enlever les roches dans les champs! Aux dires d’Annie-Claude, la culture de roches est très populaire à Hemmingford et beaucoup d’agriculteurs du coin en font pousser. On a aussi eu des nouvelles de la serre à tomates. Non seulement ça tient, mais ça croît! Une belle réussite des filles.
Comme c’était l’habitude lors de la dernière saison, l’épisode se termine autour d’un bon repas accompagné d’un peu d’alcool bien sûr, organisé par Annie-Claude et Justine pour remercier tous les « ramasseux » de roches qui leur ont donné un coup de main.