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Ne demandez pas à Rémi Tremblay ce qu’il fait de ses fins de semaine en hiver : il les passe pratiquement toutes au guidon de sa Polaris Assault. « On travaille tellement que ça fait du bien de lâcher son fou en motoneige. On est une douzaine à se promener ensemble. On va à l’extérieur et on se loue des chalets. C’est très rassembleur », explique le motoneigiste qui parcourt 4 000 km par hiver.
Au moment de l’entrevue à la mi-septembre, le mercure atteignait près de 28 °C. « Avec toute cette chaleur et l’automne chaud qu’ils annoncent, j’espère qu’on va avoir de la neige en décembre », affirme, un brin stressé, M. Tremblay, qui a déjà hâte à l’ouverture des sentiers. « On a maintenant l’habitude de commencer notre saison entre Montmagny et Rimouski. Les sentiers sont beaux et il n’y a pas trop de monde comparativement au mont Valin, où il y a trop de motoneiges en décembre », juge-t-il.
Une famille, une passion
Le Saguenay–Lac-Saint-Jean demeure cependant l’une de ses destinations fétiches, tout comme le secteur de Charlevoix. « Quand on monte à La Malbaie, le paysage est à couper le souffle. Parfois, on est dans une vallée, ensuite sur de beaux flancs de montagne. Il y en a pour tous les goûts, même pour mon fils qui part de temps à autre en hors-piste dans les montagnes », explique M. Tremblay. Ce dernier ne déteste pas suivre son fils. « Partir en hors-piste, c’est le fun, mais c’est dur sur le corps! Quand une machine reste prise à 12 pieds de profondeur dans la neige, tu as des heures de plaisir à pelleter pour la sortir de là », admet-il. Sa conjointe et son fils possèdent la même marque de motoneige. Pratiquement tous les membres de son groupe conduisent aussi une Polaris, sauf un ou deux « intrus ». « On s’agace! Si un gars a une autre marque et que sa machine brise, on la remorque et on met sa photo sur Facebook en disant qu’elle a été dépannée par une Polaris », rigole M. Tremblay.
Toujours plus puissant
Les passionnés de motoneige comme Rémi Tremblay changent fréquemment de bolide – il en est à sa 3e motoneige en quatre ans. Le principal intéressé avoue que certains membres de son groupe, comme lui, s’ambitionnent et aiment conduire le modèle le plus puissant. « C’est certain que ce n’est pas le même prix qu’il y a 30 ans. Aujourd’hui, une machine comme la mienne, c’est presque 20 000 $ avec tout l’équipement », explique le copropriétaire d’une scierie à Coaticook.
Est-ce que sa longue liste d’équipement comprend un casque muni d’un radio-émetteur lui permettant de converser avec les membres du groupe? « Oh non! Je ne veux pas entendre jaser tout le temps! Le son que j’aime, en motoneige, c’est celui de mon moteur », conclut-il.