Aux prises avec d’importantes populations de dindons sauvages qui nuisent aux récoltes, surtout dans le secteur de la MRC des Chenaux, la fédération ­régionale de l’Union des producteurs agricoles (UPA) en Mauricie a mis en place un programme de jumelage entre chasseurs et agriculteurs. « Ça a répondu énormément, avec plus de 250 chasseurs », raconte le responsable du ­programme, Stéphane Tremblay.

« Les producteurs peuvent nous écrire, puis on leur donne des noms de chasseurs. C’est à eux d’établir le contact par la suite », explique celui qui n’a toutefois pas reçu beaucoup de demandes du côté des producteurs.

« C’est un service qui est là pour rester. On aura une banque de données », ajoute M. Tremblay, qui spécifie que les ­agriculteurs peuvent aussi y recourir pour la chasse d’autres animaux, tels que le cerf de Virginie à l’automne et au printemps ainsi que l’ours. Il suffit de remplir le formulaire en ligne en cochant ses besoins.

En 2019, un programme de jumelage similaire avait été implanté à la Fédération de l’UPA du Centre-du-Québec. La demande n’a toutefois pas été au rendez-vous en 2020 et 2021, en raison de la pandémie, raconte Yvon Courchesne, président de la Fédération québécoise des chasseurs et des pêcheurs du Centre-du-Québec, présumant que les producteurs étaient frileux à l’idée d’avoir des visites à leur ferme. Il indique néanmoins que les agriculteurs qui le souhaitent ont encore la possibilité d’appeler leur syndicat local pour se voir suggérer des noms de ­chasseurs à contacter.