Fondées, il y a plus de 175 ans, les différentes Sociétés d’Agriculture en Montérégie Est ont joué un rôle déterminant en ce qui a trait au développement de l’agriculture au Québec.

Par l’entremise de Gaston Doré, responsable de la vie associative à la Société d’Agriculture de Saint-Hyacinthe et de Guillaume Ménard, président de la Société d’Agriculture de Verchères, la Société d’Agriculture de Saint-Hyacinthe, qui régit les six Sociétés locales d’Agriculture de la région, s’est récemment donné le mandat de redynamiser la vie associative, tout en recréant des liens avec les agriculteurs et agricultrices des différentes Sociétés locales. L’objectif : devenir un guichet d’information important pour ses membres, leur permettre de partager leurs connaissances, et devenir une référence en agriculture pour le grand public.

« On veut redonner un élan aux Sociétés locales d’Agriculture qui par leurs événements et leurs expositions, agissent comme des ambassadeurs de l’agriculture pour le grand public, explique, Gaston Doré. Chaque Société locale a ses propres expositions (Sorel-Tracy et Calixa-Lavallée) ou activités et possède ses spécificités propres. Ce qu’on veut, à la Société d’Agriculture de Saint-Hyacinthe, c’est de les aider à grandir, à prospérer, mais aussi de favoriser les échanges et les rapports entre les six Sociétés locales et leurs membres. On veut solidifier l’esprit de famille et travailler tous ensemble. »

Pour Guillaume Ménard, président de la Société d’Agriculture de Verchères, la relance passe d’abord par le recrutement de nouveaux membres, en particulier les agriculteurs et la relève agricole. « Faire partie de ta Société locale d’Agriculture, c’est devenir un ambassadeur de l’agriculture. C’est de promouvoir l’agriculture auprès du grand public et de contribuer à relier le monde rural au monde urbain tout en favorisant la cohabitation par l’entremise de l’éducation, dit-il. C’est aussi de valoriser le travail et la profession des agriculteurs et agricultrices, de sensibiliser le public aux réalités agricoles et de démystifier les fausses croyances, trop nombreuses encore aujourd’hui. »

« En bout de ligne, conclut Gaston Doré, en regroupant nos forces, c’est notre agriculture qui rayonnera davantage. Nous en serons tous gagnants. »

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Ce texte est tiré du cahier spécial Expo-Champs, de l’édition de La Terre de chez nous du 17 août 2022.