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La rareté de vétérinaires équins dans plusieurs régions du Québec, notamment dans le nord du Saguenay–Lac-Saint-Jean, en Gaspésie et en Outaouais, inquiète Cheval Québec. L’organisme craint d’ailleurs que la situation s’envenime dans les prochaines années avec le départ à la retraite de nombreux vétérinaires.
En collaboration avec différents partenaires, dont l’Ordre des médecins vétérinaires du Québec, l’Association des médecins vétérinaires praticiens du Québec, la Faculté de médecine vétérinaire de l’Université de Montréal et des cliniques vétérinaires dont le domaine de pratique implique des chevaux, Cheval Québec a donc a mis sur pied depuis cet été des stages rémunérés pour permettre aux étudiants en médecine vétérinaire de se familiariser avec ce domaine de pratique. « Étant donné le mode de vie plus citadin de la société actuelle, le contact avec les chevaux peut ne pas avoir eu lieu aussi fréquemment que souhaitable avant l’entrée en médecine vétérinaire, rendant ce domaine de pratique peu connu des étudiants », spécifie l’organisme. Une campagne philanthropique a également été lancée dernièrement pour recueillir des fonds qui aideront à augmenter le nombre de stages pouvant être offerts aux étudiants.
L’accès aux services vétérinaires est un enjeu qui préoccupe de nombreux propriétaires de chevaux, rapporte Cheval Québec, qui se réfère aux résultats d’une étude réalisée par la firme Raymond Chabot Grant Thornton pour le compte de l’organisme. L’étude, dont les résultats ont été dévoilés en janvier, révèle notamment que de nombreux propriétaires de chevaux ne réussissent pas à trouver des soins appropriés pour leurs animaux partout à travers le Québec. Certaines régions, dont la Côte-Nord, qui ne compte actuellement aucun médecin vétérinaire équin sur son territoire, sont toutefois plus touchées que d’autres, conclut l’étude. Rappelons toutefois que la pénurie de vétérinaires s’étend à tous les domaines de la pratique, des animaux de ferme jusqu’aux petits animaux.