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Quelque 1 000 personnes, suivies par un convoi de 21 tracteurs de ferme, ont marché dans les rues de La Pocatière, le dimanche 11 septembre, afin de réclamer du prochain gouvernement que cette ville soit considérée comme une option pour l’implantation du futur programme universitaire de médecine vétérinaire.
LA POCATIÈRE – Il y a quelques mois, le ministre de l’Agriculture, des Pêcheries et de l’Alimentation du Québec, André Lamontagne, a annoncé qu’un pavillon de médecine vétérinaire serait plutôt implanté à l’Université du Québec à Rimouski. Depuis cette annonce, un comité de mobilisation a été mis en place. Celui-ci a mené à différentes actions et communications auprès du gouvernement Legault, sans jamais obtenir pour autant d’explication claire ni de rencontre avec les représentants du gouvernement, fait valoir le président de la Chambre de commerce Kamouraska-L’Islet et porte-parole du comité, Gabriel Hudon.
Infrastructures et histoire
Le maire de La Pocatière, Vincent Bérubé, réclame l’imposition d’un moratoire en attendant que des études sérieuses soient réalisées avant l’implantation du pavillon de médecine vétérinaire à Rimouski. Le préfet de la MRC de Kamouraska, Sylvain Roy, invite le gouvernement à revoir sa décision avant d’investir plus de 100 M$ dans ce projet, alors que des infrastructures permettant d’offrir un tel programme sont déjà présentes à La Pocatière. « La médecine vétérinaire, c’est à La Pocatière que ça doit se faire parce que tout est là : l’infrastructure et l’histoire », a-t-il insisté.
Le maire de la municipalité voisine de Saint-Roch-des-Aulnaies, qui est un ancien directeur de l’Institut de technologie agroalimentaire de La Pocatière, André Simard, a rappelé que cette maison d’enseignement a abrité une faculté universitaire d’agriculture pendant un quart de siècle et qu’il y a de la place pour y accueillir 25 étudiants de plus par année. C’est à La Pocatière que la première école d’agriculture du Canada a vu le jour en 1859.
Une couleur politique
À moins d’un mois de l’élection provinciale, la manifestation a pris une couleur politique alors que cinq des six candidats dans Côte-du-Sud étaient présents et ont pris la parole pour appuyer la demande du milieu pocatois. Seul le candidat de la Coalition avenir Québec, Mathieu Rivest, était absent. « Le prochain geste qui sera posé après cette marche sera dans l’urne et il vous appartient », a lancé André Simard devant la foule.