Ce contenu est réservé aux abonné(e)s.
Pour un accès immédiat,
abonnez-vous pour moins de 1 $ par semaine.
S'abonner maintenant
Vous êtes déjà abonné(e) ? Connectez-vous
Pascal a trouvé une souffleuse à 125 $ dans un encan à Lanoraie. Elle était en piteux état. Après l’avoir démontée et redressée, il a entrepris de la “mettre à son goût”.
Il a d’abord ajouté un cylindre hydraulique à l’embout directionnel de la chute à neige. Dans le même esprit, il a installé un moteur hydraulique qui actionne une chaîne à rouleaux, laquelle permet à la chute à neige de pivoter. Et ces opérations se commandent dorénavant depuis la cabine du tracteur.
Inspiré par les grosses souffleuses industrielles, le Gabriellois a décidé de souder des dents sur les deux vis sans fin qui alimentent le tambour rotatif qui pousse la neige dans la chute. « Ces dents font toute la différence quand je dois travailler dans de la neige glacée. Elles grugent la glace, elles mordent dedans », dit-il.
Pascal ne s’est pas arrêté en si bon chemin. L’idée lumineuse lui est venue de modifier l’attache en trois points qui ancre solidement sa souffleuse au tracteur. En remplaçant la tige d’attache du haut par un petit cylindre hydraulique, il peut faire varier l’inclinaison de toute la souffleuse. L’opérateur lui donne ainsi plus ou moins de mordant, selon les conditions de terrain et de neige. « Ainsi, j’évite de monter sur la neige comme un traîneau, et je peux faire un travail propre tout en respectant le terrain », conclut-il.