Actualités 26 septembre 2014

Une entreprise florissante (2e partie)

Par Mathieu Simard – Tendances et difficultés du marché.

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« Les années 2007 à 2009 ont été bonnes. Maintenant, nous traversons des années plus exigeantes. La météo n’a pas été avec nous l’an passé, et l’économie est encore au ralenti », confie M. Veri.

Malgré tout, l’entreprise de M. Veri demeure florissante, dans tous les sens du terme. Mais pas question de s’asseoir sur ses lauriers, surtout avec des consommateurs plus exigeants que jamais : « Les clients sont désormais habitués à des produits de qualité, et leurs exigences de diminuent pas. De nos jours, les plants sont vendus dans des pots plus gros et ont de plus grandes racines. Lors de l’achat, nos produits sont pratiquement prêts pour la récolte », affirme M. Cantley. Tous travaillent donc à produire des plantes plus performantes, plus résistantes et avec des périodes de floraison prolongées.

Depuis cinq ans, M. Veri s’est lancé dans la production de fines herbes. « Les fines herbes et les plantes potagères sont des produits tendance. Comparativement à la génération précédente, les gens connaissent aujourd’hui les variétés et savent les intégrer à leur recettes », raconte M. Veri. Alors qu’elles ne constituaient que 15 % de sa production il y a cinq ans, les fines herbes représentent désormais 40 % des plants cultivés. Une proportion qui tend à se stabiliser.

Ces dernières années, les chaînes et les grandes surfaces ont toutes voulu avoir leur propre centre de jardin. Les points de vente se sont alors multipliés, et la compétition s’est accrue. Résultat : l’offre est devenue nettement supérieure à la demande. « En plus, les coûts de production n’ont cessé d’augmenter », souligne M. Veri.

En ce qui concerne les prix, il s’agit d’une lutte de tous les instants avec les autres producteurs. M. Veri est soucieux de présenter un produit d’une grande qualité aux clients, mais il désire aussi demeurer compétitif. Une mission pour le moins complexe. « Une chose est certaine, le succès et la prospérité ne sont jamais acquis dans notre milieu. Il y a beaucoup de facteurs incontrôlables qui influencent nos activités et en plus, notre fenêtre de vente est vraiment serrée : 90 % de nos ventes sont réalisées d’avril à juin », rappelle-t-il.