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Malgré la météo capricieuse du printemps, les fraises sont au rendez-vous sur les étalages.
Les fraises du Québec viennent de faire une entrée remarquée et remarquable dans les comptoirs réfrigérés des supermarchés et fruiteries.
« Si la météo est de notre bord, nous allons connaître une excellente saison », a confié à la Terre le président de l’Association des producteurs de fraises et framboises du Québec, Michel Sauriol. Il s’attend à ce que les fraises soient d’un « bon calibre », compte tenu, dit-il, du fait que les champs n’ont pas été endommagés par le gel hivernal.
En 2010, les producteurs des petits fruits rouges ont écoulé une production de plus de sept millions de contenants de tous formats. « Nous avons bon espoir de faire mieux en 2011, mais nous voulons éviter de faire des projections. De mauvaises conditions climatiques peuvent tout changer », précise-t-il.
Encore cette année, les producteurs vont miser sur la fraîcheur et le goût des fraises pour séduire les consommateurs « qui savent faire la différence entre une fraise de la Californie (ou de la Floride), et une fraise qui a poussé chez nous », précise Michel Sauriol. L’association revient d’ailleurs avec sa marque « Les fraîches du Québec », une initiative débutée il y a trois ans.
Il est connu que les producteurs québécois doivent parfois jouer du coude pour faire leur place dans les comptoirs des supermarchés. Les fruits cultivés de l’autre côté de la frontière prennent beaucoup d’espace tablette. Bien que la vigueur du dollar canadien défavorise les fruits cultivés ici, l’Association dit jouir d’une collaboration avec les grandes chaînes (Metro, IGA-Sobeys, Loblaw-Provigo) qui serait « excellente », ainsi que de leur soutien. « À preuve : dans sa dernière circulaire, IGA-Sobeys fait la promotion de nos fraises et invite les consommateurs à surveiller l’arrivée des fraises du Québec », fait valoir Michel Sauriol.
Mentionnons par ailleurs que les recettes du marché tirées de la vente de fraises (selon les statistiques du MAPAQ en 2008) ont totalisé 26 M$. Celles des framboises se sont élevées à 4,5 M$.