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En plus de permettre de conclure des ententes de location, l’outil banque de terres offre maintenant la possibilité de nouer des partenariats d’affaires ou de combler des besoins de mentorat.
« Ce n’est plus limité à l’aspect locatif », mentionne la chargée de projet en agriculture du Centre local de développement Val-Saint-François, Mélissa Nadeau. Elle explique que la demande pour la location était très élevée dans la région de Brome-Missisquoi où le projet de banque de terres a vu le jour. La demande était toutefois différente dans d’autres MRC.
On voulait refléter la réalité agricole sur le terrain, souligne Mélissa Nadeau. Avec le nouvel outil, il y a rien que je n’ai pas pu faire.
Elle cite en exemple un entrepreneur qui souhaitait mettre sur pied une table champêtre. « La personne avait suivi une formation en cuisine, mais n’avait aucune expertise agricole, note-t-elle. Elle cherchait donc un partenaire qui avait ces compétences. »
Certains transformateurs peuvent aussi trouver leurs fournisseurs de matière première au moyen de l’outil en ligne. La coordonnatrice du projet pour la MRC du Val-Saint-François mentionne également qu’un jeune producteur peut rencontrer des mentors grâce à la banque de terres.
Une quatrième MRC se joint à la banque de terres
La MRC de Memphrémagog aura elle aussi sa banque de terres à compter du mois de mai. « Développer ce genre d’outils fait partie de notre plan de développement de la zone agricole, qui été mis en place l’an passé », explique le coordonnateur à l’aménagement du territoire de la MRC de Memphrémagog, Hughes Ménard.
La MRC des Cantons-de-l’Est espère que la banque de terres permettra de diminuer le nombre de terres en friche dans la région. « On veut approcher les propriétaires pour savoir s’ils souhaitent souscrire à banque de terres », souligne le coordonnateur. Il rapporte que ces terres laissées à l’abandon, en particulier celles aux abords des autoroutes, menacent les percées visuelles qui donnent la possibilité d’admirer les paysages pittoresques de la région. Hughes Ménard ajoute qu’il y a déjà un fort intérêt pour la banque de terres dans sa MRC.